Même si l’on connait la qualité inégale des fournées annuelles du After Dark Horrorfest, difficile de ne pas se laisser prendre à chaque fois. Pour cette année:
HUSK (Brett Simmons)
Forcés d’abandonner leur véhicule après qu’une nuée de corbeaux ait fracassé leur pare-brise, une bande de jeunes se retrouvent perdus au milieu des champs, près d’une maison flippante et bientôt au centre d’un rituel surnaturel impliquant un épouvantail bien énervé et un fétichisme des doigts bien hardcore.
RE-KILL (Val Milev)
On a déjà un peu plus d’appréhension pour ce Re-Kill pour l’instant sans véritable trailer si ce n’est une vidéo en flash qui aurait servi à vendre le film aux financiers du film. Vu le pitch, ce sera une énième version de 28 Jours Plus Tard vu cette fois au travers des yeux et de la caméra d’un journaliste suivant une section militaire en pleine apocalypse.
PROWL (Patrik Syversen)
Celui-là on l’attend déjà un peu plus. Rien que pour le retour du réalisateur de Manhunt, survival norvégien qui nous avait mis une petite claque à l’époque. Patrik Syversen troque cette fois ces bouseux ultra-violent contre des créatures assoiffées de sang digne d’un 30 Jours de Nuit et suit une nouvelle bande de jeunes lâché en pâture à la meute.
FERTILE GROUND (Adam Gierasch)
Ambiance Rosemary Baby pour ce Fertile Ground réalisé par le mec derrières les Autopsy et Night of Demons 2010: Emily et Nate quitte la ville pour emménager dans la campagne natale de Nate. A peine installés, Emily commence à être assaillie par des visions d’horreurs et quelques fantômes qui passaient par là. Manque de bol, son mec se comporte de plus en plus comme un pychopate et Emily se demande si elle ne serait pas la prochaine target d’une longe tradition de meurtres rituels.
THE TASK (Alex Orwell)
Niveau originalité, The Task ne relève pas vraiment le niveau et on nous ressort le concept de real-tv qui tourne mal, des candidats se faisant ici joyeusement étriper dans une prison hantée par des fantômes en fin de contrat chez Endemol.
SCREAM OF THE BANSHEE (Steven C. Miller)
Comme toute co-production avec la chaîne SyFy, ce Scream of the Banshee est donc un Creature Feature. Le film met en scène une bébête légendaire issue du patrimoine irlandais ou écossais et lâché sur une bande d’étudiant qui aurait mieux fait de rester chez eux à réviser leurs partiels au lieu d’ouvrir des satanés coffres antiques. Vu que c’est le réal du très mauvais Automaton Transfusion au commande, on est en droit de flipper avant même d’avoir regarder le film.