BIFFF: La nuit fantastique, comme si vous y étiez

 En partenariat avec Empty Orbit

Votre serviteuse n’a pas pu se rendre au BIFFF, mais qu’importe, nos amis de Empty Orbit s’y sont rendus la semaine passée et nous ont fait un compte rendu de la nuit fantastique pour nous la faire vivre, comme si on y était !

A minuit, la horde des bifffeurs s’installe, plus déchaînée que jamais pour cette Fantastic Night. Un petit speach d’introduction est accueilli avec le traditionnel chahut. On annonce que les bifffeurs auront le privilège unique de voir My Bloody Valentine 3D… en 2D. La salle est hystérique. La suite du discours est couverte par une bordée de “ON S’EN FOUT !” Lorsque le film démarre enfin, la salle explose littéralement : cris de guerre et cris de bêtes, ballons, rouleaux de papier toilette, avions en papier… L’introduction de My Bloody Valentine se passe dans un joyeux chaos. Un bifffeur lâche à la fin de l’introduction un “J’ai rien compris !” qui aurait eu la palme du commentaire le plus drôle si quelqu’un n’avait pas lâché sur une scène d’un homme déchiqueté jusqu’au torse : “Ca c’est de la sodomie !” Oui, c’était la grande forme de ce côté-là aussi, et quelques perles ont parsemé les 4 films aux milieux des “La porte !”, “N’y va pas !” ou encore “Séquence émotion !” Le public sort très satisfait de ce film simple mais efficace, sexy et gore à souhait.

On enchaîne avec Splinter, où un champignon épineux causera bien du soucis à quatre personnes que le destin a fortuitement rassemblées. De bonnes idées mais une action assez lente et des scènes parfois ridicules : lorsqu’on s’aperçoit que la créature est sensible à la chaleur, on envoie un pauvre type avec des paquets de glace sur lui. La présence d’une “main tueuse” (si, si !) provoque immanquablement le public qui se met à fredonner la chanson de la Famille Adam’s. Les mâles sont à nouveau conquis par les qualités anatomiques de l’héroïne du film… ce qui est le cas pour chacun des 4 films, pour notre plus grand bonheur. A la fin de cette deuxième séance, le public est plus mitigé. A côté de moi Dam luttait avec Morphée. On s’affone un petit Redbull, on grignote quelque chose et c’est reparti pour un tour !

Dod Sno (Dead Snow) était LE film que le public attendait, et pour cause : une bande de jeunes dont 3 filles sexy qui font du motoneige et se font attaquer par une armée de zombies nazis, il y a de quoi allécher un bifffeur averti ! Le film norvégien dépasse toutes les attentes. Rarement on a vu un film aussi fun et jouissif. Les zombies et la façon dont ils se font hacher menu sont extrêmement drôles. Niveau gore, on est servis aussi, avec un long carnage en fin de film où un motoneige a le même emploi que la tondeuse dansBraindead. Une référence pleinement assumée puisque l’un des protagonistes arbore un t-shirt du film de Peter Jackson. Dod Sno a été unanimement reconnu comme une grande réussite, un film déjà culte dont on parlera pendant longtemps !

Pour ceux qui commençaient à fatiguer (il était déjà 6h du matin, après tout),Dead and Gone était le coup fatal. Je crois ne pas être le seul que ce film a littéralement achevé. Tout était réuni pour nous faire passer un moment insupportable : une réalisation bordélique, une histoire à dormir debout, une action lente, mais lente !, des scènes répétitives et surtout des acteurs qu’on aurait même pas pris pour un second rôle dans une sitcom à la noix. A raison, le générique a été copieusement hué.