Depuis la semaine dernière, vous pouvez trouver en kiosques le numéro 4 de la série Films d’horreur qui sortent toutes les semaines depuis un mois. Et c’est le grand film Carrie qui va vous ravir cette fois-ci.
Jeune fille aux pouvoirs de télékinésie, Carrie est tenue à l’écart et victime des jeux de ses camarades de classe….
Film interdit en salle aux moins de 16 ans.
Adapté d’un roman de Stephen King par le grand Brian de Palma, Carrie au bal du diable est le premier film à envisager le passage de l’enfance à l’adolescence comme un cauchemar gore.
Brian de Palma est un des cinéastes américains qui a su aborder les genres les plus variés, du polar au film historique, de la SF au drame psychologique, tout en ne cessant de reconnaître l’influence de grands anciens ou celle de contemporains admirés. Pour Carrie, le bal du diable, sorti en 1976, les hommages sont clairs.
D’un côté, Hitchcock, le « patron » et son célébrissime Psychose. On notera ainsi que le lycée de Carrie s’appelle Bates comme le motel du même nom et que la scène clef des deux films est une douche aux conséquences tragiques. De l’autre, Dario Argento, le maître italien de l’épouvante, le metteur en scène de Suspiria, spécialiste incontesté de l’épouvante et du Giallo, ces polars hyper-violents qui sont une spécialité italienne plus sanglante que les spaghettis bolognaises.
On voit donc que ce n’est pas pour rien que De Palma est souvent cité, avec Scorsese, comme archétype de ce qu’on appelle le cinéma italo-américain.