Après The Dead en Afrique et avant, on l’espère, The Dead chez les Chtis ou plus simplement The Dead : Cap D’Agde, les frère Ford continuent leur guide du routard Zombie avec The Dead 2 : India. L’histoire est toujours un peu la même : un occidental, ici ingénieur expert en éoliennes (mais bizarrement balèze comme un militaire), traverse un pays étranger (l’Inde), aidé par un autochtone, ici un orphelin, pour rejoindre Bombay et sa copine enceinte.
Une évasion en deltaplane à moteur
Au vu de l’intrigue quand même bien linéaire et sans surprise, le principal intérêt tient une nouvelle fois au contexte “exotique” de son invasion zombies, loin des habituels paysages en ruine de l’occident.
Par rapport au premier film, la réalisation passe par contre un cap et sublime vraiment les différents décors traversés par nos protagonistes, du désert s’étendant à perte de vue aux murs délabrés d’un temple millénaire, souvent superbement éclairé. La mise en scène en profite pour se permettre quelques incartades oniriques lorsque nos deux personnages principaux essaient de dormir alors que des zombies rôdent au-dehors. Un soin tout particulier a été porté aux mort-vivants et à leurs attaques, assez impressionnantes et toujours dans la mouvance “invasion lente et angoissante” des premiers Romero.
Pas moyen d’être tranquille deux secondes
Tout cela n’excuse pas pour autant une profusion de trous scénaristiques (les munitions infinies du héros, la disparition du gamin…), un personnage principal transparent, un ressort romantique aussi cliché que tombant complètement à plat ainsi qu’une conclusion toute pourrie avec une voix-off essayant de nous vendre un twist karmique sur fond de montage de scènes déjà vues. Un final ultra-cheap, comme si les frères Ford n’avaient pas eu le budget pour shooter la vraie fin, et qui gâche quand même un peu le spectacle.
Critique par Alex B
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