Comment parler du film de Coppola sans évoquer le livre qui l’a inspiré ? Voici un petit historique sur cette oeuvre magistrale de la littérature par lequel on peut se rendre compte de la fidélité et de la qualité de l’adaptation de 1992
Dracula est un roman de l’écrivain irlandais Bram Stoker publié en 1897. Il raconte l’histoire d’un vampire, c’est-à-dire un être immortel qui se repaît du sang des vivants, dont le nom s’inspire du surnom d’un personnage historique, Vlad Ţepeş (Vlad III l’Empaleur), prince de Valachie au xvème siècle. Le thème du vampire apparaît dès 1819 en Angleterre, en pleine mode du roman gothique et il sera exploité par de nombreux auteurs au cours du siècle comme Charles Nodier et Théophile Gautier en France. L’apport décisif de Bram Stoker à l’extrême fin du XIXe siècle est d’avoir fait du comte Dracula, au-delà de la créature terrible aux pouvoirs surnaturels, un être humain damné, un mort-vivant, qui suscite la pitié en même temps que l’épouvante.
Le personnage de Dracula est né en 1897, dans le roman écrit sous forme épistolaire, par l’écrivain irlandais Bram Stoker lequel s’est inspiré des légendes courant sur Vlad Ţepeş, un voïvode de Valachie surnommé « Dracula » et réputé particulièrement cruel. Néanmoins, son personnage n’est pas à proprement parler Vlad Ţepeş devenu vampire. Le prince valaque lui a seulement servi à donner un certain réalisme à son histoire, et surtout à nommer son personnage. Bram Stoker s’est beaucoup documenté sur les légendes de vampires pour créer son personnage, et il a découvert Vlad Ţepeş alors qu’il avait déjà son livre en tête. Jack l’éventreur, qui sévit à Londres en 1888, et auquel on a rapidement donné une dimension surnaturelle, a aussi pu l’influencer (une partie du roman se déroulant à Londres).
Dracula n’est pas le premier roman fantastique à exploiter le thème du vampire : dès 1819, John Polidori publie The Vampyre inspiré d’une idée originale de Lord Byron. Dans les années suivantes, plusieurs auteurs exploitèrent le potentiel d’un monstre à l’apparence humaine. Dracula marqua pourtant une étape cruciale dans la littérature fantastique et en particulier celle abordant le thème des vampires. Le succès du livre et la popularité du personnage en attestent encore aujourd’hui. Plus que le sens du récit et la maîtrise du suspense de Stoker, c’est la personnalité de son personnage principal qui fonde le mythe. Le comte Dracula, au-delà de la créature d’épouvante aux pouvoirs surnaturels, est avant tout un être humain damné, un mort-vivant, et c’est cette dimension complexe qui assure son charme.
En effet, Dracula est un monstre mais est aussi un réprouvé, un rejeté de Dieu, une personne à craindre mais aussi à plaindre. Mina Harker enjoint ses compagnons à éprouver à son endroit non de la haine mais de la pitié, ce qui n’exclut évidemment pas de la détermination pour s’en débarrasser.
« Mais ce n’est pas une œuvre de haine. Le pauvre être qui a causé toute cette souffranceest le plus malheureux de tous. Songez quelle sera sa joie à lui aussi quand, son double malfaisant étant détruit,la meilleure part de lui-même survivra, son âme immortelle.Vous devez avoir pitié de lui aussi, sans que cela empêche vos mains de le faire disparaître de ce monde. »
— Bram Stoker, Dracula, chapitre 23.
Dans l’imaginaire collectif, le comte Dracula est représenté comme un aristocrate dans la force de l’âge, grand et svelte, avec des traits fins, le teint pâle et les cheveux noirs. Il est habillé d’un costume sombre et d’une grande cape noire à doublure rouge. En réalité, cette représentation a évolué dans le temps. Le Dracula originel, celui de Bram Stoker, ne correspondait pas à cette peinture : il s’agissait d’un vieillard — qui rajeunissait tout au long du roman — plutôt laid et repoussant, ayant un corps grand et maigre, un nez aquilin, des sourcils broussailleux, des cheveux rares aux tempes, une épaisse moustache, des doigts courts et forts, des paumes poilues et une haleine fétide. Il n’avait rien du bellâtre séducteur. Bram Stoker, pour faire le portrait de son monstre, s’est inspiré des thèses de Cesare Lombroso, très en vogue à l’époque : on croyait alors, en effet, que la forme du visage d’un homme indiquait son caractère et le portrait de Dracula correspond à celui du type criminel. Par ailleurs, David J. Skal, qui relève plusieurs références à l’œuvre de William Shakespeare dans le roman, apparente Dracula à Hamlet qui, lui aussi, était vêtu de noir.6 Le Nosferatu de Friedrich Wilhelm Murnau, quant à lui, est également laid et inquiétant, et épouse plusieurs des caractéristiques physiques du personnage de Stoker.
La structure du roman est particulière : la plupart des personnages tiennent, en effet, un journal et c’est l’assemblage de ces différents témoignages qui constitue le résultat final. Dans ces témoignages, le vampire est, la plupart du temps, présenté comme un monstre sans cœur, une représentation du mal absolu. Mais ce n’est pas toujours le cas. Il est ainsi remarquable que Mina Harker éprouve de la pitié à son égard. Quant à Abraham Van Helsing, il est véritablement fasciné, tant par le personnage historique que Dracula a été que par le vampire lui-même ; il s’émerveillera, ainsi, de l’ingéniosité dont le prince des ténèbres a fait preuve pour préparer son voyage jusqu’àLondres : « Si un autre parmi les non-morts avait tenté cette même entreprise, tous les siècles qui furent et ceux qui seront n’y auraient peut-être pas suffi (…). Il a tout accompli tout seul, tout seul, à partir d’une tombe en ruine au fond d’un pays oublié » (p 516-518).
Les vampires, du moins ceux que les versions occidentales modernes nous donnent à voir, le deviennent en ayant été mordus par un autre vampire. Si certains auteurs appliquent cette loi à notre personnage en général, d’autres explications sont avancées. Car Dracula est un vampire bien particulier : pour son créateur, Bram Stoker, il s’agit du vampire originel, du premier vampire.
Le roman n’avance cependant pas d’explication quant à l’accession de Dracula au statut de buveur de sang : nous savons seulement que, comme ses semblables, son âme ne peut accéder à la paix éternelle ; l’élimination du roi vampire est ainsi une délivrance, comme le remarque un personnage du roman : « une expression de paix se répandit sur ce visage où jamais je n’aurais cru que ne pût apparaître rien de tel » (p 600). Le roman ne fait que rappeler la cruauté et le goût du pouvoir du mortel qu’était Dracula, suggérant ainsi que là réside l’explication de sa damnation.
ah dracula un culte de l’horreur l’un des plus connu des croc mitaine
ensuite je voudrais demandé des news sur piranah 3d alexandre aja et le projet meg de jan de bont merci davance de vos reponses é bonne continuation jaten le procaine article avec impatience
@ract : Alors Piranhas 3D est prévu pour une sortie en France début Avril 2010 ile me semble. Ils sont en post production actuellement !
je te remercie pour ta reponse