Du nouveau côté manga avec Shibuya Hell, l’attaque des poissons géants

Un nouveau manga de survival-horror débarque dans les rayons BD français en ce mois de juin 2020 : Shibuya Hell de Hitoumi Aoi, chez Pika Edition.
Ce gros poisson rouge au regard vitreux et la bouche pleine de sang qui orne la couverture du premier tome ne peut pas nous laisser indifférent. Le bandeau publicitaire nous indique que le titre est encensé par Hiroya Oku, l’auteur de science-fiction un peu fou derrière, entre autre, la grande épopée Gantz. Tout est donc fait pour que l’on se demande ce qui passe dans ces pages.

Après lecture des deux premiers tomes, on peut se dire que l’on est quelque part entre High School of Dead et Sharknado avec une pincée de Under the Dome…. vous y êtes ? Un synopsis devrait vous aider :
Shibuya Hell (Shibuya Kingyo au Japon) plante le décor. L’action se passe un 3 mars à 14h50 à Shibuya, un quartier branché de Tokyo, qui, pour une raison inconnue, se retrouve enclavé dans un bocal à poissons ! Aucune possibilité de fuir ; et flottant dans les airs des poissons rouges, petits et gros, s’abattent sur les habitants et les dévorent ! Pire encore des victimes deviennent le lieu d’éclosions d’œufs de l’envahisseur! Les poissons flottent partout dans le quartier et les rares survivants vont tout faire pour parvenir à s’échapper quitte à employer les pires manigances.

Dans le tome 1, nous faisons la connaissance de Hajime, lycéen et cinéphile, qui souhaite réaliser son premier film amateur. Sa rencontre avec Arisa, une jeune « idole » en devenir, risque de ne pas rendre sa survie facile ! Vous trouvez peut-être ces personnages classiques pour un début de
manga alors attendez de rencontrer le Furet de Shibuya dans le tome 2 pour épicer encore un peu cette aventure.

La lecture des deux premiers tomes de Shibuya Hell a été un bon moment. Si certains codes classiques sont respectés dans la narration d’un survival-horror, ils sont bien contre-balancés par l’écailleuse situation dans laquelle nous sommes plongés et aussi par la qualité des dessins. En effet, il faut relever les beaux détails sur les cases et planches mettant en scène les bancs de poissons ou encore les instants de carnage.

Si vous avez envie de changer des zombies ou de découvrir les mystères qui peuvent se cacher derrière une telle invasion, foncez ! Personnellement, je me suis fait prendre au jeu et j’attends déjà la sortie du tome 3 en août. Après sept tomes déjà paru au Japon, la série est toujours en cours ce qui laisse à quiconque se plongerait dans cet univers le temps d’en profiter.

Pierrick Lafond