Date de sortie cinéma : 30 décembre 2009
Date de sortie DVD : 5 mai 2010
Réalisateur : Jaume Collet-Serra
Acteurs : Vera Farmiga, Peter Sarsgaard, Isabelle Fuhrman
Durée : 02h03
L’histoire : Après avoir perdu l’enfant qu’elle attendait, la fragile Kate voit ressurgir les douloureux souvenirs d’un passé qu’elle préférerait oublier. Hantée par des cauchemars récurrents, et décidée à retrouver une vie de couple équilibrée, elle fait le choix, avec son compagnon John, d’adopter un enfant. A l’orphelinat voisin, Kate et John se sentent étrangement attirés par une fillette, Esther. Mais Kate ne tarde pas à découvrir la face cachée de la ” douce ” enfant. Autour d’elle, personne n’a rien remarqué, et nul ne semble partager ses doutes et ses inquiétudes..
Notre critique :
Les histoires d’enfants maléfiques sont très à la mode en ce moment. C’est bien pour ça que j’y allais avec une petite réserve. Mais je me suis finalement laissée prendre au jeu. L’actrice principale, Vera Farmiga, a déja interprété une mère au bord du gouffre aux prises avec un rejeton des plus démoniaques dans Joshua. On la retrouve ici toujours aussi abîmée avec un passé difficile mais avec tant d’amour à donner. Et c’est à Esther qu’elle va le donner, enfin au début ! Cette petite fille mystérieuse nous fait froid dans le dos avec son regard sombre, son petit accent russe et sa manière étrange de s’habiller. On constate ici une écriture de bonne qualité sur son personnage, même une fois la révélation finale passée car tout concorde. Et que dire de l’interprétation de la jeune actrice, d’abord tout en finesse et en gentillesse apparente puis qui glisse tout doucement vers la perversité la plus froide jusqu’à commettre le pire avec un sang froid impressionnant. A ce propos, pour que le film fonctionne au mieux, tout dépendait du rôle et de la prestation de la jeune actrice. Et sur ce point là, Isabelle Fuhrmann s’en sort de manière remarquable. A un tel point que son personnage pourrait rester dans les mémoires.
La séquence d’ouverture, particulièrement scotchante peut choquer surtout dans ce sujet fragile qu’est la maternité. Mais elle est très loin d’être gratuite puisqu’elle souligne le trauma de la mère et sa fragilité psychologique. ( la suite par ici ).
Caractéristiques Techniques DVD
Éditeur : Warner Home Video
Format son : Anglais Dolby Digital 5.1, Français Dolby Digital 5.1 & Castillan Dolby Digital 5.1
Sous-titre : Français, Anglais, Portugais, Néerlandais, Polonais, Danois, Suédois, Norvégien, Castillan, Finnois
Format Image : 1.85, 16/9e Anamorphique (compatible 4/3) Format son : Anglais Dolby Digital 5.1, Français Dolby Digital 5.1 & Castillan Dolby Digital 5.1
Bonus DVD
Image
Je n’ai pas été choquée pas le grain de l’image remarqué par quelques confrères blogueurs ciné, pourtant ma télévision est de bonne qualité. Jaume Collet-Serra apporte ici une image particulièrement travaillée et stylisée que l’on remarque non seulement par l’omniprésence de la neige mais aussi par les couleurs froides, bleutées du film. Mais on remarque aussi l’efficacité des images fluorescentes de la fin du film qui tranchent avec le reste du métrage.
Son
La musique est ici utilisée avec parcimonie et les effets sonores sont très justement répartis ( à part dans la première scène du film, très criarde ). Le son du reste du métrage est tout en finesse, laissant même une part d’émotion dans les scènes de la petite fille sourde. Le doublage français est satisfaisant et de bonne qualité, mais, ayant vu le film en VO au cinéma, je ne peux que recommander cette version avec le délicieux accent russe d’Esther est son Anglais si particulièrement exprimé qui donne un petit plus au personnage, petit plus qui n’a pas été retranscrit dans le VF.
Bonus
Les scènes coupées premièrement sont assez courtes et on se demande d’ailleurs pourquoi elles n’ont pas été gardées dans le montage final. La fin alternative quand à elle est moins hollywoodienne que celle qui a finalement été retenue. On déplore qu’aucune explication quand au choix de celle-ci ne soit présente. Les bonus de Esther sont intéressants mais n’apportent pas grand chose en dehors des comparaison que l’on peut faire entre les fins, et de la justification ou pas des scènes qui ont été coupées que l’on doit, du coup, faire seul.