Plus communément appelé le NIFFF, le Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel version 2011 commence à livrer ses premières informations. Nous vous avions déja parlé de l’affiche de cette année toujours aussi originale et étonnante, voici maintenant les premières informations concernant le festival version 2011. Pour le programme complet, rendez-vous lors de la conférence de presse du 15 juin 2011.
Depuis 2007, le NIFFF proposait aux festivaliers des projections en open air mais à la suite de la défection de la société Perron 8, avec laquelle le NIFFF partageait l’infrastructure depuis 2009, la direction du festival a décidé de suspendre l’organisation de ces projections en plein air. Afin de remplacer le projet, le NIFFF inaugure une nouvelle salle de cinéma de plus de 600 places en plein coeur de Neuchâtel. Cette nouveauté permettra de proposer une vingtaine de séances supplémentaires et d’augmenter la capacité d’accueil globale du festival.
En 2011, le NIFFF étoffe sa programmation grâce à deux sections supplémentaires : d’abord, Films of the Third Kind, une sélection à vocation grand public des meilleures avant-premières de la saison, parmi lesquelles le spectaculaire Detective Dee and the Mystery of the Phantom Flame de Tsui Hark, prodige du cinéma de genre hongkongais. Et puis Ultra Movies, des séances de minuit qui dévoileront la face la plus extrême ou étrange du cinéma de genre d’hier et d’aujourd’hui. Une occasion unique de découvrir les perles cinématographiques telles l’improbable Norwegian Ninja, film d’espionnage haletant qui associe culture nordique et Kung-fu.
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Le NIFFF consacrera cette année son grand programme rétrospectif au cinéma « gore ». Prenant ses racines dans le théâtre Shakespearien et le Grand Guignol, le genre traverse toute l’histoire du cinéma. Depuis l’invention du cinématographe en effet, des cinéastes ont exploité son potentiel expressif pour donner des représentations impressionnantes du corps humain. Just a Film propose de (re)découvrir des classiques de ce cinéma de la pure sensation: des premières expérimentations de Georges Méliès au meilleur du fantastique gothique des années 50, jusqu’à l’éclosion proprement dite du genre en 1963 sous la houlette du cinéaste américain Herschell Gordon Lewis.
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Herschell Gordon Lewis en chair et en os présentera ses films les plus significatifs, produits d’exploitation aux titres suggestifs tels Blood Feast, The Gore Gore Girls ou 2000 Maniacs! Explorant l’héritage de Lewis, Just a Film s’aventurera ensuite aux confins des années 80 avec l’explosion internationale du genre et son irruption dans le cinéma mainstream sous l’impulsion de cinéastes comme David Cronenberg, Sam Raimi ou Peter Jackson.
Ca semble être un festival fort sympathique. Tu t’y rends ? (est-ce que tu t’y es déjà rendue ?)
Je voulais y aller mais finalement non .. Trop loin .. 🙂