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L’histoire du Slasher

A l’occasion d’Halloween, Films-horreur.com vous propose de découvrir un article publié sur DVDRAMA il y a quelques temps déja et qui reviens sur un phénomène du cinéma d’horreur depuis des décennies : le slasher.

Définition du Slasher

Le slasher est un sous-genre du cinéma d’horreur, mettant en scènes les meurtres d’un tueur psychopathe qui élimine un à un les personnages de l’histoire. Slasher comme “to slash” (taillader) car le tueur utilise le plus souvent les objets tranchants. Les slashers sont peu reconnus artistiquement car la majorité des films sont de trés mauvais films qui font le plus souvent suite à un original ou s’inspire fortement d’un autre. Malgré tout, il conserve un certain charme aux yeux de fans irréductibles.

En effet, le slasher ne cherche jamais l’originalité, ou plutôt il ne la trouve rarement. C’est aussi un moyen de rapporter beaucoup d’argent. Avec un scénario minime et un budget moindre, les producteurs en mettent en place un. Soit, ça marche, et ça rapporte beaucoup d’argent, et le plus souvent des suites sont lancées pour capitaliser, soit ça se plante, mais ils reviennent toujours dans leurs frais.

Le genre connaît, à l’instar de ses tueurs, plusieurs vies. Même mort, il renait toujours. Ainsi, il suffit du succès d’un seul film pour qu’une vague de slashers, rarement plus inspirés, arrive jusqu’à l’overdose. Le genre a vraiment explosé au début des années 80 pour disparaitre aussitôt. Puis c’est au milieu des années 90 qui a refait son apparition. Désormais, c’est une vague de remakes qui relance toutes les franchises qui le composent.

La Naissance d’un genre à part entière


Pour beaucoup, l’origine du slasher est dans le chef d’oeuvre Psychose (1960) d’Alfred Hitchcock où le tueur Norman Bates, possédé par la personnalité de sa mère défunte, assassine les clients de son hôtel (dont Janet Leigh, la mère de Jamie Lee Curtis). Certes, le film en pose les bases, mais on est loin de la définition classique du slasher où les victimes sont assassinées les unes après les autres. La Dernière Maison sur la gauche (The Last House on the Left) , réalisé par Wes Craven, sorti en 1972 et qui pose aussi les bases du Slasher, où plutôt du survival, tout dépend des interprétations de chacun.

Massacre à la tronçonneuse (1974) de Tobe Hooper bouleverse un peu plus la donne, et commence à tracer les règles du genre. On a cette fois-ci affaire à une famille de demeurés, dont le célèbre Leatherface, qui liquide un à un un groupe de jeunes perdus dans un coin perdu du Texas. On est dans le slasher. De plus, ce film met en scène une des plus térrifiantes  figures du cinéma d’horreur.

Le premier vrai slasher est donc Black Christmas (1974), un film canadien de Bob Clark, bien avant Halloween qui en sera le film phare. En fait, nombre des idées de Black Christmas ont été reprises par Carpenter, comme par exemple le motif de l’intrusion d’un tueur dans la maison ou la technique de la caméra subjective (le spectateur voit à travers les yeux du tueur). L’histoire prend place dans une pension de filles, à la période de Noël. Quelques jeunes femmes sont réunies pour Noël, qu’elles ne passent pas dans leurs familles respectives. D’étranges et sordides appels téléphoniques troublent la quiétude de la soirée mais les filles s’en amusent sans se douter que les appels proviennent de l’intérieur de la maison où le tueur s’est établi. Un très bon film qui pose les premières bases du genre. L’histoire, pas nécessairement complexe est servie par une interprétation solide, (dont John Saxon, et Margot Kidder).

Années 80 : la codification du genre


Quand John Carpenter s’attelle à la mise en oeuvre du film, il ne s’attend absolument pa au succès artistique et commercial du film, mais encore moins au fait qu’il va lancer un genre qui doit tout à Halloween (1978). Pourtant, le réalisateur réussit à réunir un casting prestigieux pour un petit film au budget réduit (325 000 $). Il engage Donald Pleasance dans le rôle du Docteur Loomis (reprenant ainsi le nom d’un des personnage de Psychose) et Jamie Lee Curtis. Un coincidence ? Dans le film, la jeune Laurie Strode (Jamie Lee Curtis, excellente, cultissime), est poursuivie par un tueur impavide et masqué, Michael Myers, qui va vite devenir une icône du genre. Pour parvenir jusqu’à elle, il assassine un à un ses amis, mais le Docteur Loomis est là pour apporter son aide à la jeune femme.

Halloween est souvent considéré comme le film de psycho-killer, et comme un classique du film d’horreur, mais c’est avant tout l’archétype même du slasher, tous les autres films reprendront les bases données par ce film culte.  On connait tous la suite. Le film est un énorme succès, la carrière de John Carpenter est lancée, tout comme celle de Jamie Lee Curtis, et des suites en pagaille suivront au point pour démystifier le personnage du tueur.

Quelques films vont suivre comme Tool Box Murders (1978) ou Terreur sur la ligne (1979), mais le film déclencheur est bel et bien Vendredi 13 (1980) dont l’histoire est la suivante : en 1957, un jeune garçon nommé Jason Voorhees mourut noyé au camp de Crystal Lake. L’année suivante, deux moniteurs furent également tués. Suite à ces événements, l’endroit resta abandonné. En 1980, Steve Christy décide de le rouvrir, le vendredi 13 jour-anniversaire des morts survenues 23 ans plus tôt. Lors de la préparation du camp pour l’été, les moniteurs adolescents employés par Christy commencent à disparaître les uns après les autres pendant la nuit.

Tous les codes sont posés : petit budget, des acteurs jeunes et débutants (dont Kevin Bacon), des meurtres sanglants et inventifs. Mais Vendredi 13 est aussi un “whodonuts” puissant puisque le tueur n’est pas finalement Jason Voorhees comme on pouvait s’y attendre, mais sa mère qui le venge. Un retournement final incroyable qui explique pourquoi les meurtres sont commis de façon subjective. Mais les producteurs l’ont bien compris, le personnage de Jason qui réapparait dans la scène finale sera exploité par la suite, devenant ainsi l’égal d’un Michael Myers.

L’invasion du Slasher


Le succès d’Halloween et Vendredi 13 vont pousser les producteurs à investir dans les slashers. Et c’est un nombre excessif de slashers, sur une courte période, qui va sortir : Happy Birthday To Me (1980), Mother’s Day (1980), Just Before Dawn (1981), 13 Morts et demi (1981), Hell Night (1981), The Funhouse (1981), Bloody Birthday (1981), Student Bodies (1981), Graduation Day (1981), New Year’s Evil (1981), Final Exam (1981) j’en passe et des meilleurs. La plupart de ces films étant désormais oubliés par un large public, seuls quelques fans du genre semblent encore faire perdurer leur mémoire en les redécouvrant grâce aux sorties DVD (zone 1 bien sûr, on n’en a pas le droit chez nous).

Cependant, quelques films restent cultes aujourd’hui, malgré une qualité pas toujours au rendez-vous. D’abord, les films avec Jamie Lee Curtis qui est devenue la Scream Queen officielle de cette période puisqu’elle est alors à l’affiche de pas moins de 3 films Le bal de l’horreur ou Prom Night (1980) où un tueur s’en prend aux lycéens lors de leur bal annuel, Le monstre du train ou Terror Train (1980) de Roger Spottiswoode où un psychopathe élimine un à un des étudiants qui ont décidé de faire une fête dans le train, ce dernier récupérant leurs costumes pour mieux les tromper. Enfin, la première suite officielle d’un slasherHalloween 2 (1981) de Rick Rosenthal, où elle reprend son rôle fétiche de Laurie Strode poursuivie de nouveau par Michael Myers, mais dans un hôpital, le film étant une suite directe du premier. Pour une suite, Halloween 2 est une belle surprise, n’arrivant jamais à surpasser l’original mais le complètant avec respect.

Autre suite : Vendredi 13 chapitre 2 (1981) est la première d’une longue saga où apparaît Jason Voorhees, pour le moment, sans le célèbre masque de Hockey. Celui-ci arrivera l’année suivante dans Vendredi 13 chapitre 3 (1982). Vendredi 13 devient ainsi “la franchise” du genre, les films sortant au rythme d’un par an, la qualité s’en ressentant aussi. Avec Halloween 3, la franchise s’éteint, les producteurs ayant essayé de continuer sans le personnage de Michael Myers décédé dans une explosion dans le précédent film. Tentant de faire croire que des masques sont emprunts d’une malédiction conduisant de simples citoyens à tuer, le film est un échec total. L’histoire était peut-être originale, mais la placer dans le cadre de la série Halloween était un sacrilège, la fête étant relayé au second plan par rapport à son boogeyman.

Autres films marquants de la période : The Burning (1981) qui raconte les méfaits d’un tueur brûlé qui tente de se venger en s’en prenant à des jeunes avec un gros ciseaux. Un film encore considéré comme l’un des meilleurs slashers de tous les temps, reléguant même au second plan son inspiration première : Vendredi 13. Mais un film est encore plus culte : My Bloody Valentine (1981). Dans ce slasher canadien, un mineur ayant survécu à un accident s’en prend à des jeunes mineurs et leurs copines lors de la fête de la Saint Valentin. Il fallait y penser et ce thème a été grâcieusement exploité.

Quelques autres films viennent ponctuer cette période faste : Island of Blood (1982), Death Valley (1982), Jeux de la mort (1982),  Slumber Party Massacre (1982), Sleepaway Camp (1983) où des jeunes sont assassinés dans un camp de vacance par un tueur dont on ne connaît l’identité que dans les dernières minutes, et c’est une belle surprise, Night Warning (1983), Terreur au collège (1983), le slasher de Troma. Les films se ressemblant tous, essayant de trouver chacun un tueur charismatique, mais on sent déjà la fin de cette mode.

Fin 80’s : Des suites encore des suites


Les fin des années 80 sont marquées par une succession de suites aux succès des principaux slashers. Halloween va renaître de ses cendres en 1988 avec Halloween 4 : Le retour de Michael Myers qui fait revenir le célèbre tueur à la vie. Le film est d’ailleurs assez réussi grâce à une réalisation nerveuse, mais seul Donald Pleasance, assez fatigué est de retour. Halloween 5 : La revanche de Michael Myers en est la suite directe, mais surtout une énorme déception qui remet en core en cause la franchise. Vendredi 13 continue sur sa lancée pas moins de 5 films entre 1984 et 1989. Alors que Vendredi 13 chapitre 6 (1986) est considéré comme le meilleur de la série puisqu’assez ironique,Vendredi 13 chapitre 8 : Jason à New York (1988) est à l’inverse une bouse sans nom qui mettra fin à ce rythme effréné.

De nouvelles séries font leur apparition. Bien encrée dans le slasher, la série des Silent Night, Deadly Night est l’exemple typîque de ce qu’il ne faut pas faire. Un concept banal : le tueur est déguisé en père nöel, le thème de Nöel ayant déjà été employé dans Black Chritmas (1974). Et surtout un premier film déjà bancal. Dès lors, Silent Night, Deadly Night (1984) donne alors naissance à 3 suites (1989, 1989, 1990), toutes plus nulles les une que les autres, les deux dernières sortant même directement en vidéo. Ce qui fût un peu le même chemin qu’emprunta la série Prom Night avec 3 autres films (1987, 1990, 1992) sans intérêt, Prom Night 2 (1987) se permettant tout de même l’apparition de Michael Ironside dans son casting. De même pour les série Slumber Party Massacre (19871990) et Sleepaway Camp (19881989).

Une nouvelle série va marquer les années 80 : Les griffes de la nuit (1984) de Wes Craven qui fait apparaître un tueur psychopathe Freddy Krueger. Victime de cauchemars incessants et plus vrais que nature dans lesquels elle est poursuivie par un homme à la face brûlée et aux griffes acérées, la jeune Nancy Thompson décide de se confier à ses amis. Loin de la rassurer, ceux-ci avouent que leurs nuits sont également tourmentées par ce mystérieux et inquiétant croque-mitaine. Dans le bestiaire des monstres du cinéma d’horreur, Freddy est l’un des plus connus. Et c’est une véritable série de succès qui va se succèder au cours des années 80, Freddy devenant le boogeyman le plus emblêmatique de cette décennie : La Revanche de Freddy (1986) de Jack SholderLes Griffes du cauchemar(1987) de Chuck RussellLe Cauchemar de Freddy (1989) de Renny HarlinL’enfant du cauchemar (1990) deStephen Hokins. Mais cette série est loin des slasher traditionnels, on peut plutôt la considérer comme un slasher fantastique (comme les séries ChuckyHellriserWishmaster, Jeeper Creepers, ou Candyman qui mériteraient des développements indépendants).

La fin d’un genre ?

 

Au début des années 90, peu de slashers sortent. Le genre est moribond, à tel point que même ses grandes figures du genre font tour à tour leurs adieux. Halloween 6 (1995) réussit l’exploit d’être encore plus mauvais que le précédent, le folie meurtrières de Michael Myers étant issu et sous le contrôle d’une secte. Du n’importe quoi général. Jason va en enfer (1993) enterre une fois pour toute Jason Voorhees puisque le fillm est annoncé comme le dernier, mais c’est loin d’être le moins réussi. Dans Silent Night Deadly Night 4 et 5 (1990, 1992), le tueur en père nöel tire aussi sa révérence. Il était temps. Massacre à la tronçonneuse 4, aprés deux opus catastrophiques, arrive à faire pire et conclut la saga dans l’indifférence générale. Même Freddy Krueger arrive en fin de règne : La fin de Freddy-L’ultime cauchemar (1992) de Rachel Talalay détruit Freddy une fois pour toute. Son créateur Wes Craven reviendra enterrer le mythe dans un excellent Freddy sort de la nuit (1995) qui fait venir le monstre dans le monde réel, attaquant les acteurs de la saga.

Mais le genre est désormais mort. Peut-être quelques projets se profilaient, mais pour le cinéma, le slasher n’avait plus la côte. A trop tirer sur la corde, à se moquer des quelques spectateurs encore présents, les producteurs avaient ruiné tout un genre qui devenait peu à peu spécialisé pour quelques fans réduits. Toutes les séries étaient conclues. Toutes les idées trouvées et reprises.

L’effet Scream : le Slasher est de retour


Au chômage, un jeune scénariste, Kevin Williamson, se rappelle ses bonnes années d’adolescence à regarder des slashers avec ses potes. Il en fait un scénario hommage où sont cité la plupart des grandes oeuvres du genre : Scream. Ce scénario revient dans les mains des pontes de Miramax. Dès le début, la seule actrice connue du film (Drew Barrymore) est assassinée dans les premières minutes puisque le personnage a échoué à un quizz sur les slasher. Un meurtre sauvage au couteau dans un mise en scène impressionnante noyée par une musique véritablement stressante. Le slasher est de retour. Scream (1996) fera de Neve Campbell, Courtney Cox, Rose McGowan, Skeet Ulrich, David Arquette des stars, et relancerra même la carrière de Drew Barrymore. Parfois parodique, citant les clichés du genre pour mieux les contourner, le film est assez malin et sanglant pour rester un véritable slasher dont le final est d’un brutalité et d’une méchanceté rare (pas de mobile aux tueurs masqués, seul l’envie de tuer inspirée par tous ces films). D’où l’objet de véritables scandales pour ce film culte au succès phénoménal. La barre des 100 m$ de dollars était pour la première fois atteinte par un film d’horreur.

Mais ce qui devait arriver arriva. Scream fit renaître le genre pour le meilleur et pour le pire. Scream 2 (1998) fait revenir toute la bande, et réussit même à ne pas détériorer le premier film. Reste que le scénario a dû être changé à mainte reprise pour éviter les fuites, laissant un film différent de ce qu’il aurait dû être à l’origine. Scream 3 (2000) sans Williamson à l’écriture, échoue et laisse un gôut d’inachevé pour cette série culte. Williamson devient indispensable pour le genre puisque I Know What You Did Last Summer (1997) est tiré de l’un des ses scénario. Un bon slasher avec un boogeyman pêcheur assez typique avec Jennifer Love Hewitt. La suite I Still Know What You Did Last Summer (1998) est catastrophique malgré la présence des acteurs de l’original, mais sans son auteur. De son côté, Williamson fait renaître le boogeyman utime avec Halloween H20 qui fait revenir Laurie Strode (Jamie Lee Curtis) face à Michael Myers. Michael Myers est reparti pour de nouvelles aventures malgré un final qui annonçait le triomphe du bien. Les slashers se multiplient alors. Les australiens s’y mettent avec Cut (1998) qui a pour seule originialité l’apparition de Kylie Minogue. Un trés mauvais film qui ne connaitra pas la trilogie prévue au départ. Urban Legend (1998) de Jamie Blanks est une petite surprise. Déprécié lors de sa sortie, ce slasher des plus sérieux et trés proche des slashers des années 80 fait apparaître un bucheron psychopathe qui décime des étudiants qui jouent avec les légendes urbaines. Un casting de rêve : Alicia Witt, Jared Leto, Rebecca Gayheart, Robert Englund, Tara Reid, Joshua Jackson, Natashe Gregson Wagner, Danielle Harris, Michael Rosenbaum. C’est rare dans un slasher. Par aileurs, les anciennes séries sont relancées. Jason revient en force dans Jason X (2001), se passant dans l’espace, fallait y penser. Michael Myers fait son retour dans Halloween Resurrection (2002), mais le film pourrait plutôt se titrer “extinction” car Myers n’y est absolument pas à son avantage dans cet échec complet. Freddy affronte l’autre grand boogeyman Jason dansle fameux Freddy contre Jason (2003) de Ronny Yu, un projet de longue date qui remporta un fort succès.

 


Enfin, de nouveaux slashers passent Cherry Falls (2000), Ripper (2001 DTV), le catastrophique Mortelle Saint Valentin (2001) à ne pas confondre avec My Bloody Valentine , ou Shredder (2003). Quelques slashers font leur apparition au début 2000, mais à dose oméopathique. Des suites sans intérêt : Urban Legend 2 (2000), Ripper 2 (2004), Urban Legend 3 (2005), I Always Know What You Did Last Summer (2006). Tout cela sortant directement en DVD, ce qui signifie que ces séries n’ont donc plus aucun avenir cinématographique, la qualité s’en ressentant en conséquence. Le genre fait oeuvre de quelques surprises : le slasher australien trés réaliste Wolf Creek (2005) inspiré en effet d’une histoire vraie, See No Evil (2006) avec le catcheur Kane en boogeyman, le slasher norvégien Cold Prey (2006) où des skieurs sont confronté à un tueur fou dans un hôtel abandonné. Et quelques autres comme le slasher fantastique Venom (2005), le méconnu Dark Ride (2006) où une bande de jeunes sont confrontés à un tueur dans une fê.jpgte foraine, et le toujours inédit dans nos contrées françaises Cry Wolf (2005) avec son tueur déguisé en soldat et sa cagoule rouge qui s’en prend à des étudiants qui ont fait courir la rumeur qu’une des leur avait été tuée par un serial killer alors que ce n’était pas le cas au départ. Sans oublier le slasher français (qui vient réparer les méfaits de Promenons-nous dans les bois (1998)), peut-être une “date”, Haute Tension (2005) du surdoué Alexandre Aja, une vraie démonstration de maestro où seul le retournement final laisse encore à désirer.

La renaissance du Slasher : les remakes


Mais un nouveau courant est arrivé depuis 5 ans : les remakes.  Chaque film culte a le droit à son remake depuis le succès de Massacre à la tronçonneuse (2003) de Marcus Nispel.  Et ce n’est qu’un début. Suivent l’excellent La maison de cire (2005), Black Christmas (2006), Terreur sur la ligne (2006), le trés gore mais tout de même réussi Massacre à la tronçonneuse : le commencement (2006). Mais les choses vont bientôt s’accélérer et le plus grands classiques du genres vont avoir le droit à une nouvelle jeunesse. A l’intar de Halloween (2007) de Rob Zombie qui nous apprend tout sur Michael Myers. Le succès de ce dernier (57 millions $ au box-office américain) a relancé un projet qui n’attendait qu’à voir le jour : un 12ème film sur Jason VoorheesVendredi 13 (2009). On a vu aussi Prom Night (2009), , My Bloody Valentine(2010), La dernière Maison sur la Gauche

 

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