Depuis ses débuts dans les années 1970, le réalisateur / producteur / compositeur John Carpenter a longtemps été mal vu par les hautes instances du cinéma et par une partie de la critique. Depuis quelques années, il a réussi à acquérir le statut de cinéaste culte, grâce à une fanbase toujours fidèle et un cinéma devenu, avec le recul des années, plus accessible par le grand public.
Il a fallu toutes ces années pour que Carpenter reçoive le Carrosse d’or en 2019, récompense remise lors du Festival de Cannes, où les professionnels ont salué les qualités novatrices des films de Carpenter, son audace et son intransigeance dans la mise en scène et la production. Un triomphe, une reconnaissance tardive mais indispensable.
Grand amoureux du cinéma de genre, John Carpenter a réalisé des oeuvres qui sont devenus des références du cinéma d’horreur, comme Halloween (1978), The Fog ( 1980), Christine (1983) et The Thing (1982), entre autres. Mais sa filmographie est bien plus complexe et éclectique, car si Carpenter est un grand maître de l’horreur, il a aussi su mélanger les genres, à la frontière du fantastique, de la critique sociétale et même parfois du western.
Le livre “L’Oeuvre de John Carpenter. Les masques du maître de l’horreur”, sorti aux éditions Third propose de revenir sur cette carrière incroyable à travers une immersion totale dans sa filmographie et ses références. L’ouvrage est écrit par Stéphane Bouley, producteur entre autres de l’émission “24 FPS” et du podcast “Super Ciné Battle”. Ce livre indispensable pour tout fan de cinéma de genre permet de rassembler l’ensemble de l’œuvre de Carpenter en un sel et même ouvrage mais aussi de réhabiliter ses productions les plus mésestimées.
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