Après le très respecté 28 Jours plus tard de Danny Boyle, on attendait le pire avec cette suite. Mais finalement, plus de peur que de mal, car cette séquelle est d’une qualité relativement bonne ! Le premier opus avait révolutionné le genre avec un aspect réaliste très bien maîtrisé, une histoire particulièrement touchante et une lecture sociologique bien pensée.
Mais pas de comparaison ici car les deux films sont sensiblement différents, mieux, ils se complètent l’un l’autre. Et ça se voit dès le début : la scène d’ouverture est tout bonnement sublime. Débutant on ne sait trop où, dans un huit clos sombre et moite avec des personnages qu’on apprend à connaître. Des plans serrés, très serrés sur les yeux des protagonistes permettant de lire en eux tantôt l’effroi, tantôt le désepoir ; des séquences de toute beauté ( Robert Carlyle sur le bateau ), bref, une introduction qui donne envie ! La vision de ce Londres post Apocalyptique est toujours aussi saisissante, tout comme la prise en charge de la ville par les millitaires américains qui prennent en charge les rescapés. Une once d’espoir réapparait dans l’exitence des deux personnage principaux : les deux enfants. En effet, le fils de la famille est considéré comme le plus jeune du pays. Lorsqu’ils risquent leur vie sans le savoir en allant chercher des souvenirs dans leur ancienne A ce moment, on assiste à la renaissance de la contamination, le réalisateur invite alors à un survival électrisant où on ne sait plus où donner de la tête.
Vont alors s’affronter deux valeurs fondamentales : la conservation de l’espèce ou la protection du plus grand nombre. Un arrière plan sociologique déja évoqué par Danny Boyle mais très judicieusement repris ici se démarque radicalement de tout l’héritage de Romero (ici les zombies sont les champions du 100 mètres ! ).
On retrouve ici une mise en scène puissante et saccadée, une utilisation sublime de la musique, une violence contagieuse et primaire qui s’exprime sans aucune retenue. On remarque bien que l’action et les attaque de zombies sont plus nombreuses que dans le premier film, ce n’est plus la puissance psychologique et symbolique que l’on cherche ici même si elle est malgré tout présente, mais dans une moindre mesure, c’est davantage une certaine efficacité. L’action prévaut ici et en plein plein la face au spectateur qui ne connait que très peu de moments de répis.
Et le final à Paris, laisse entrevoir le pire … comme le meilleur !!!