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Butcher II

Affiche du film "Butcher II"

© 2010 ArieScope Pictures − Tous droits réservés.

Ayant échappé au terrifiant Victor Crowley, Marybeth mobilise une horde de chasseurs de primes pour traquer le tueur psychopathe dans la bayou. Apprenant la vérité sur sa malédiction, elle et son équipe retourne dans le marais hanté de La Nouvelle-Orléans pour venger sa famille et tuer Victor Crowley une fois pour toutes.

Quand un mauvais film se voit affublé d’une suite, il est rare que la surprise soit bonne. Souvenez vous de Hatchet ( Butcher en version internationale ) un slasher régressif se voulant sanglant, drôle et rendant hommage à l’âge d’or du genre dans les années 80. Beaucoup avaient aimé, se réjouissant  de ce petit film pour Geeks parait-il, également fait par un Geek. Adam Green avait en effet voulu lancer une nouvelle franchise en faisant naitre un Boogeyman en la personne de Victor Crowley et faire entrer dans la légende du slahser ce qu’il croyait être un digne héritier de Jason ou Freddy.

Le premier film avait démontré que le second degré n’exclue pas de prendre son film au sérieux, là c’était juste une blague potache mal foutue à laquelle on n’accroche jamais et même pas assez drôle pour pouvoir nous divertir. Le second film en est le digne successeur : sans même chercher la moindre cohérence, Adam Green va chercher la seule survivante du lot pour la ramener dans le fameux marécage pour une raison bidon et ainsi donner au spectateur en manque de tripaille ce qu’il demande. Pas grand chose de nouveau malheureusement, car le film s’avère être un simple copier/coller du premier métrage, juste avec l’actrice principale qui est remplacée par Tamara Feldman ( vue dans le Halloween de Zombie ).

© 2010 ArieScope Pictures − Tous droits réservés.

La version non-censurée promise par la jaquette est au rendez-vous : le faux gore est en effet présent, vous aurez toujours autant de maquillage outrancier sur les “victimes”, des litres de sirop de grenadine projeté un peu partout, un costume de Crowley risible où on devine même les prothèses.. Dès le premier meurtre, le pathétisme le plus profond est atteint et on n’arrive même pas à en rire. Presque tout est mauvais : les acteurs, la réalisation, les décors, le montage, la musique, le scénario..

Espérons juste que ça sera le second et le dernier film de cette tentative de saga. Alors pitié Adam, tu peux t’arrêter là, merci.

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