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Butcher III

Affiche du film "Butcher III"

© 2013 ArieScope Pictures − Tous droits réservés.

Victor Crowley revient pour un troisième épisode de la franchise Hatchet (rebaptisée chez nous Butcher) et, comme à son habitude, le scénariste ne s’est pas trop foulé. Ainsi, à côté, n’importe quel épisode des Vendredi 13 semble suivre un scénario complexe et doté de rebondissements inattendus. En plus d’avoir probablement torché l’histoire en une heure, Adam Green ne se donne même plus la peine de réaliser et confie le poste à son pote BJ McDonnell, dont c’est le premier film…

Bizarrement, Derek Mears joue beaucoup mieux masqué…

Hatchet 3 garde donc les même éléments que les précédents films, se contentant d’amener de nouvelles victimes sans intérêt sur le territoire du boogey-man. Après les touristes massacrés dans le premier épisode, les mercenaires chargés de venger les touristes mais finalement tous liquidés dans le deuxième épisode, c’est donc maintenant au tour des flics et membres du SWAT du coin de trépasser de manière ultra-violente dans toujours les mêmes 20 mètres carré de bayou servant de décor à la “saga”.

Pour faire avancer le film, la bonne vieille ficelle de la journaliste qui sait tout

Côté rebondissements, le marketing nous annonçait un épisode éclairant un peu plus les secrets entourant la malédiction de Victor Crowley et on peut dire qu’il s’est bien foutu de notre gueule ! Ainsi, point d’enrichissement de l’histoire derrière le gros laid sanguinaire mais seulement la “révélation” d’un moyen de s’en débarrasser manquant d’originalité. L’intrigue pour trouver cette “arme” est très mollement menée en parallèle du massacre des forces de l’ordre et est surtout un prétexte pour faire les yeux doux aux fans du genre en mettant en scène Sid Haig (The Devil’s Reject) pendant 4 minutes, de manière gratuite et superficielle, tout comme Hatchet 2 le faisait déjà avec Tony Todd.

Victor Crowley : un monstre à mèche…

Ce nouveau film nous fait également un peu de la peine pour Danielle Harris qui, en plus de prendre encore un peu plus un coup de vieux, est devenue scream officielle d’une série de slashers aussi nazes alors qu’elle était brillante dans les Halloween de Rob Zombie. Même la confrontation entre Derek Mears (Jason dans le remake, ici lieutenant des SWAT) et Kane Hodder (Jason dans les originaux, ici Victor Crowley) est trop vite expédiée. A croire que le réalisateur ne sait pas filmer une baston un peu fun et longue ou, à minima, une course poursuite un peu tendue…

Une confession poignante et à corps ouvert

Les effets gores ont beau toujours être sympas, ils restent complètement gratuits et alignés un peu bêtement les uns à la suite des autres, ne rattrapant pas l’impression de revoir le même film une troisième fois. Bref, un gros navet à éviter.

Critique par Alex B

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