Après une série de buzz, de photos disséminées un peu partout sur la toile, un titre mystérieux “1-18-08” et une affiche aussi peu évocatrice… On ne savait pas trop à quoi s’attendre. On y est donc allés dans cette ambiance de mystère… Sans regarder le trailer, en essayant de passer à coté des informations pullulant de tous les côtés…
Ici, la menace est inexplicable (à défaut d’être invisible) et l’accent est avant tout mis sur la notion de chaos dans une cité moderne qui se croyait, une fois de plus, imprenable.
Pour coller au plus près de l’action de ce film catastrophe, Matt Reeves a décidé de nous faire suivre l’histoire de l’intérieur. Ce sont les héros qui filment avec une caméra vidéo les événements. Ce procédé, piqué à un autre film qui avait fait son effet à l’époque, Le Projet Blair Witch, nous place donc forcément au cœur de la catastrophe, aux côtés des protagonistes. Ce mode d’enregistrement de l’action ne cède pas au spectaculaire, alors qu’un film catastrophe fait souvent la part belle justement au spectacle de la catastrophe. Ici, la catastrophe fait peur, donc on préfère se cacher plutôt que la filmer. Les multiples scènes spectaculaires ne sont donc montrées que d’un œil furtif et il faut saluer cette démarche qui va à l’encontre des attentes de tout blockbuster qui se respecte. Matt Reeves fait la part belle à ses personnages, à leurs drames personnels, et crée ainsi une vraie relation entre eux et le spectateur.
Passées les quelques minutes d’introduction qui auront suffi à créer une réelle empathie pour les personnages et une incroyable attaque inaugurale, le film nous embarque au sein d’un marathon émotionnel et sensoriel où le but avoué des protagonistes, et par extension du spectateur, est de survivre. Le film fonctionne avant tout par son côté immersif, allant jusqu’à transcender le côté Youtube pour le transformer en véritable procédé destiné à redéfinir les codes de la narration cinématographique. Cloverfield se révèle être une expérience qui de par son côté viscéral, est nécessaire à tout cinéphile.
Ca a de la gueule ton site !!! Accroches-toi !!! 000
Bonjour! J’ai adoré le film “Cloverfield”: un principe novateur et surtout intelligent!
Je me permets également de te dire que j’aime bcp ton blog et sa présentation!
Je tiens aussi un blog sur le ciné et critiques de films. Voici l’adresse:
http://cinemadolivier.canalblog.com/
en espérant partager des impressions!
Merci, c’est très gentil et surtout très encourageant ! Je vais voir ton blog de ce pas !
bonjour,
ton site est super sympa pr qqun comme moi qui cherche quelque films qui font peur même si je déteste ça (mais c plus fort que moi…lol)
je réponds néanmoins à ton avis sur cloverfield et je suis étonnée de voir que tu en fait “l’éloge” par rapport à d’autre films. je suis aussi allée le voir mais j’ai été très déçue. c’est justement le “on sait pas d’ou elle viens etc” que je trouve chiant. Pourtant sur le même style j’ai adoré blair witch mais ne pas savoir la fin c énervant!!
continue ton site, il est super!!
Film superbe et immersif.
En meme temps on a affaire à un groupe de gens qui n’ont rien à voir avec la bestiole et tout se passe très vite.. Je préfère ne pas avoir de solution prémachée de la part de l’auteur de cloverfield et plutot laisser place à l’imagination de chacun pour ceux ayant besoin de reponses.
Un film superbe
Particulièrement Le passage ou ils sont dans les rues de New York avec les militaires et les tanks qui canardent la bestiole. Cela m’a procuré une poussée d’adrénaline au cinéma que je n’avais pas resenti depuis longtemps.
Alors peu importe ce que c’est et d’où ca vient.. courons et souhaitons que ce gros machin e se fasse exploser!!! Yeaaa!!
Aaa pour une fois on a eu le droit a un marketing qui n’était pas volé ^^. encore un +
Le buzz pour Cloverfield a été très bien mené c’est vrai 🙂