Vous cherchez une recette gagnante? Un brin d’horreur, un soupçon de suspense et le tout saupoudré d’humour noir et de violence. Ajoutez Elijah Wood et une pincée de Stephen McHattie et vous obtenez « Come to Daddy »; le premier film réalisé par Ant Timpson qui a fait sa première canadienne au Festival Fantasia.
Comme à son habitude, Elijah Wood attire toute la lumière sur lui. Peu importe son âge ou le type de film, il excelle en crédibilité et émotion. Il semble de plus en plus à l’aise avec le cinéma d’horreur avec des films comme « Open Windows » et « Cooties », de 2014. Il est particulièrement impliqué dans son personnage qui exprime énormément de confusion et de malaise face à son père qui l’a abandonné, lui et sa mère, alors qu’il n’avait que 5 ans.
Wood retransmet une gamme impressionnante d’émotions au cours du récit : une joie confuse, une colère justifiée, une peur extrême, une tristesse sans larmes, pour n’en mentionner quelques-unes.Stephen McHattie est tout aussi excellent dans son rôle, incarnant un alcoolique qui aime montrer que c’est lui qui commande. Les malaises créés par ses questions ou ses anecdotes qui terminent abruptement les conversations sont un pur délice à observer sur l’écran.
Vous en dire davantage concernant le scénario divulguerait trop d’information par rapport à la chaîne d’incidents qui ne fait qu’augmenter en intensité tout au long du film, alors on va rester vague.. Tout ce qu’on peut vous dévoiler est que la tournure des événements ne vous laissera pas indifférents. Seul bémol, la dernière demi-heure du film où le scénario semble s’égarer légèrement de son propre fil conducteur : il perd alors une partie de son élan.
« Come to Daddy » est un film de suspense et d’horreur avec une forte dose de malaise et d’humour noir qui mérite le détour. Elijah Wood et les événements qui se succèdent vous chambarderont complètement.