Toujours aussi subtils amateurs de gastronomie à base de viandes humaines, les culs-terreux mutants des Détours Mortels reviennent dans un quatrième épisode censé explorer les origines de cette famille pas comme les autres.
Après un premier opus sorti en salle, la franchise Détour Mortel s’est prolongée avec deux suites de qualité très inégales tout en restant globalement assez fun. Moins cheap et bâclé que les deux DTV précédent, ce quatrième épisode hausse un peu le niveau en enfonçant le bouchon encore un peu plus loin dans l’outrance potache.
Une bien belle famille de boute-en-train!
Réglons tout d’abord un petit détail : comme d’habitude, le concept de « préquelle » n’est ici que vil marketing, le film ne dévoilant quasiment rien des origines de la famille de dégénérés cannibales. On apprendra juste que ces joyeux drilles furent internés en hôpital psychiatrique (très étonnant) et que leur insensibilité à la douleur proviendrait de plusieurs décennies de procréation consanguine.
Quoi de mieux pour se détendre qu’une petite soirée Hellraiser?
Après une ouverture bien déjantée où nos trois larrons mettent une ambiance d’enfer dans leur hôpital, l’histoire prend ensuite le pas du survival lambda parsemé de quelques originalités bienvenues. Tout d’abord, le décor : un asile désaffecté perdu en pleine tempête de neige, soit un endroit qui tranche avec les décors forestiers des précédents épisodes et apporte un souffle nouveau à la saga. Pour le reste, le spectateur naviguera en terrain connu : des dialogues incroyablement nuls, un scénario faisant prendre aux victimes les pires décisions possibles (par exemple, après avoir réussi à enfermer la famille dans une cellule, les jeunes décident de ne pas incendier ceux qui viennent de massacrer la moitié du groupe) mais malgré tout une bonne dose de fun qui rend le spectacle agréable.
L’un des nombreux effets bien saignants du film…
Détour Mortel 4 s’en sort ainsi en affirmant haut et fort son côté bis décomplexé, surjouant la carte des clichés du genre avec un mauvais goût certain. La première séquence de la partie survival nous présente ainsi de manière originale les futures victimes avec les trois-quart du casting à moitié à poil et en pleine orgie dans une chambre d’hôtel. A la cool…
Mieux que la DDE, nos mutants s’occupent de l’entretien des routes,
et des quelques têtes qui pourraient y traîner…
Une outrance qui se répercute forcément dans les meurtres et détails macabres, ici tous plus craspecs les uns que les autres et culminant dans une longue scène de fondue bourguignonne à base de steaks prélevés à même une victime encore bien vivante. La petite famille t’apprend aussi toutes les manières de t’amuser avec du fil barbelé quand elle n’utilise pas carrément un scooter des neiges sur l’une de ses victimes. Les effets spéciaux sont plutôt bien foutus et on regrettera seulement qu’en comparaison, les maquillages de nos culs-terreux ressemblent un peu à du travail d’amateur en première année d’école de maquillage. Enfin… Malgré cela, pour peu qu’il soit pris pour ce qu’il est, soit un pop-corn movie ultra-calibré pour les amateurs de gore et de gros bis qui tâche, ce Détour Mortel 4 est un petit plaisir coupable à la chute aussi débile qu’hilarante.
Critique par Alex B
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Que dire de plus de FULCI , toujours bon très gore, violent crade et malsain que demander de plus ? les meutres restent horribles bien réalistes quand je pense a la lame de rasoir sur l’oeil et la tuerie dans le métro ,c’est à frémir . note 8/10 -16 ans