Le pitch : Un terrible virus annihile 90 % des habitants en Ecosse. Pour endiguer l’épidémie, le gouvernement anglais construit un mur infranchissable. L’Ecosse est désormais un no man’s land barbare et violent où les survivants sont coupés du monde.Lorsque 30 ans plus tard, le même virus réapparaît au coeur de Londres, un commando de choc part en mission suicide rechercher un éventuel vaccin dans une Ecosse contrôlée par des gangs rivaux…
Après le très remarqué The Descent, le réalisateur avec Doomsday a visiblement voulu se faire plaisir, en multipliant les références à Mad Max ou encore New York 1997. Là , à force de vouloir caser tout et n’importe quoi, on se retrouve au mieux avec des incohérences scénaristiques effarantes (le véhicule blindé qui brule en deux minutes, la voiture avec encore de l’essence au bout de 30 ans .. ), au pire avec le massacre de ses figures principales (les punks sont tout simplement risibles ); l’actrice principale trouve aussi un portable abandonné dans une caisse qui fonctionne, une Bentley qui se fait rattraper par des motos .. Bref, amusez-vous, prenez ce film au 3ème degrès si vous y parvenez.
Les personnages sont stéréotypées ( surtout l’héroïne, clope au bec, rongée par la revanche, avec un oeil de verre qui lui sert de camera et qu’elle peut jeter partout ( si si ! ) ) et une interpretation souvent transparente des autres millitaires; les méchants moyenageux sont encore pire niveau crédibilité ( on se demande où ils ont trouvé leurs armures ). Doomsday souffre en plus d’une réalisation bordélique , avec des plans serrés où on voit rien , des scènes d’actions décousues et mal filmées..