Evil Dead Rise

Evil Dead Rise (2023)

1 h 36 min | Horreur, Thriller | 19 avril 2023
Note
5/10
Notez ce film :
Nul !Très mauvaisMauvaisPas terribleMoyenPas malBonTrès bienExcellentChef d'Oeuvre (6 votes, moyenne 9,17 sur 10)
Loading...
La réunion de deux sœurs séparées est interrompue par l'apparition de démons possesseurs de chair, les poussant dans une bataille primitive pour la survie alors qu'elles font face à la version la plus cauchemardesque de la famille imaginable.

Plus de 40 ans après la sortie du film de Sam Raimi, et 10 ans après le remake plutôt réussi de Fede Alvarez, la saga Evil Dead est (encore) de retour ! Avant de revenir sur grand écran, le fameux “livre des morts” étaient revenu sous forme de série avec 3 saisons de “Ash vs. Evil Dead” avec, cette fois-ci, le retour de l’acteur culte Bruce Campbell.

Image du film "Evil Dead Rise"

© 2023 New Line Cinema − Tous droits réservés.

Nous voici en 2023 et pour “Evil Dead Rise”, Sam Raimi et Bruce Campbell sont restés présents à la production : de bonne augure ? Cette fois-ci, le film se veut une sorte de préquelle puisque le long-métrage se déroule cette fois à Los Angeles, où Beth (interprétée par Lily Sullivan) rend visite à sa grande soeur Ellie (jouée par Alyssa Sutherland), qui élève seule ses trois enfants dans un petit appartement. La famille est alors au centre d’événements terrifiants après la découverte d’un mystérieux livre dans l’immeuble suite à un séisme. Un ouvrage qui réveille des entités démoniaques et qui change considérablement le comportement d’Ellie, que sa famille ne reconnaît plus.

Image du film "Evil Dead Rise"

© 2023 New Line Cinema − Tous droits réservés.

Et ça part plutôt mal… La scène d’introduction fait très peur, dans le mauvais sens du terme :  cheap (la caméra subjective a été bien trop surexploitée ces dernières années), titre en 3D digne d’une production Asylum, personnages débiles et zombie flottant. On était à 2 doigts de sortir de la salle ! Et pourtant, il faut passer ces premières minutes de douleur pour se laisser embarquer dans l’histoire de cette famille. L’idée de suivre cette mère célibataire, ses 3 enfants et sa soeur est plutôt judicieuse : une famille loin d’être “parfaite”, pauvre, paumée mais dont les liens semblent forts. On aurait aimé que la qualité de cette écriture se retrouve dans tout le film, qui ne brille malheureusement pas par sa finesse.

Image du film "Evil Dead Rise"

© 2023 New Line Cinema − Tous droits réservés.

Et c’est d’autant plus dommage qu’il fourmille de très bonnes idées, l’ambition de faire une “origin story” dans une grande ville pour changer le décor habituel des films de la saga est à saluer. Mais mis à part le huit clos dans l’immeuble, le côté urbain est très peu exploité. Du coup, la première heure est assez longue et fastidieuse à se mettre en place, remplie de raccourcis scénaristiques. Mais bon, vous allez me dire que ce n’est pas pour le scénario qu’on va voir ce film non ? Alors parlons de l’essentiel : le gore !

Image du film "Evil Dead Rise"

© 2023 New Line Cinema − Tous droits réservés.

Sitôt la “possession” effective, le choix de maintenir l’action dans un appartement isolé est frustrant pour le spectateur : sur un prétexte fallacieux que les escaliers ont été détruits (mouais), et que l’ascenseur est possédé (euh), les héros restent cloitrés pendant les 2/3 du film. On se retrouve face à un survival assez flemmard qui se contente d’aligner quelques scènes “subversives” pour maintenir notre intérêt. Mais notre patience finit par être récompensée car, quand les personnages sortent de ce foutu appartement, c’est là que les choses bougent enfin !

Image du film "Evil Dead Rise"

© 2023 New Line Cinema − Tous droits réservés.

Un peu d’action et des litres de sang : c’est tout ce qu’on demandait ! Une dernière demi-heure à la hauteur des attentes mais qui arrive bien trop tard pour sauver le film. Cette générosité est sans doute ce qui plaira le plus dans “Evil Dead Rise” : le métrage, dans sa dernière partie, n’hésite pas à satisfaire les fans en cochant les bonnes cases, toutes sauf une. Celle de l’humour. Hormis 2 ou 3 punchlines, le second degré est quasi absent du film, qui perd ainsi son côté divertissant. Et pour être honnêtes, on a du mal à y voir la patte de Sam Raimi…

Add to Collection

x

You must be logged in to collect content