Le jour des fous

Le jour des fous (1986)

  • Titre original: Slaughter High
  • 1 h 30 min | Horreur | 14 novembre 1986
    Note
    5/10
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    Le premier avril, une bande d'étudiants décide de jouer une "bonne" blague au petit souffre-douleur de la classe. Malheureusement, la blague tourne mal et le pauvre Marty est pris dans l'incendie du labo de chimie. On réussit à l'extirper des flammes mais le bougre est sévèrement brûlé au visage à l'acide. Dix ans plus tard, une réunion d'anciens élèves est organisée mais arrivés sur les lieux, seuls les joyeux plaisantins ont été conviés. Commence alors une longue nuit où ils devront survivre face à un "mystérieux" tueur caché derrière un masque de Joker.

    Après Noël, Nouvel an, Halloween, Mardi gras, Vendredi 13 et d’autres dates riches en boogeymen qui doivent bien se faire chier le reste de l’année, place au 1er Avril. Si la date n’est pas nouvelle, le métrage a pourtant tout qui tient de la farce. Ne nous attardons pas sur le scénario qui tient sur un ticket de tramway ( le ticket de metro étant déjà trop gros) : Marty est défiguré et devient psychopathe suite à un poisson d’avril qui tourne mal, 10 ans plus tard il se venge.

    Ce qui fascine dans Le Jour des fous, c’est l’impression que le film aurait pû être bon, en témoigne ses quelques qualités. Le décor est impeccable, la mise en scène, si elle n’est pas exeptionnelle, est loin d’être des plus affreuses et donne même des sacrés bons moments ( le slasher movie étant le genre mercantile par excellence, un rejeton qui a des qualités de mise en scène se doit d’être mentionné). Le look du tueur est bien trouvé, certaines de ses apparitions sont d’ailleurs assez flippantes et les meurtres semblent avoir échappés aux coupes de la censure . Ce qui gène dans Le Jour des fous, en dehors de la musique affreuse de Harry Manfredini ( qui repompe son boulot sur Vendredi 13), c’est le manque d’identité. Car ils sont trois à être crédités en tant que réalisateurs, et si l’implication de chacun reste à definir, il y a cette impression que chacun a tourné son bout de film sans consulter les autres, ce qui donne un métrage, au pitch des plus simple pourtant, décousu.

    Les scènes s’enchainent sans réelle cohérence, et enchainent les réactions les plus débiles les unes que les autres ( j’ai un peu de sang sur moi, je vais prendre un bain, une baignoire dans un lycée, serieusement ? ) Le casting est à l’image du film : entre deux choses, si on retient la toujours aussi charmante Caroline Munro ( 36 ans à l’époque du tournage, pour jouer une lycéene, no comment), le reste du casting est dominé par une bande d’inconnu, au charisme des plus absents. On s’amusera tout de même de la mort d’un sosie de Marion Marechal Le Pen, et regretera la présence d’un certain Simon Scuddamore ( le seul bon acteur du film), décédé pendant le tournage après une overdose. Si sa mort fait echo à son rôle ( cette histoite en tête, la blague du 1er Avril est assez extrème, et c’est à se demander si il a joué ou vécu la scène… ). Au final, ce n’est pas “Le Jour des fous” qui devait sortir, mais son making of.

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