Grand gagnant du festival de Gérardmer 2014, Mister Babadook est une œuvre surprenante et qui va piocher chez Insidious, The Shining, voire même Maman J’ai Raté l’Avion (on vous laisse la surprise) pour un exercice maîtrisé de montagnes-russes émotionnelles. Un film beaucoup plus profond et original que ce que le pitch aurait pu laisser paraître, le regard de Jennifer Kent, à la réalisation et au scénario, donnant au film une aura toute particulière et une singularité plus qu’appréciable.
Grande idée du film : son livre pour enfant aux mécanismes cauchemardesques
Le film suit le quotidien d’une mère de famille toujours accablée par la mort de son mari lors d’un accident de voiture il y a quelques années. Elle bataille aujourd’hui pour retrouver le calme, les peurs de son fils, focalisées sur un monstre qui roderait dans la maison, ébranlant tout son quotidien. Evidemment, ces terreurs nocturnes vont bientôt se révéler bien réelles lorsque le Babadook va commencer à se manifester auprès d’elle. Pour son premier film, la réalisatrice arrive à un mélange équilibré entre les codes du film de genre – et surtout ceux du film de boogey-men surnaturels – et tous les éléments contribuant à rendre véritablement poignant le drame familial se déroulant sous nos yeux. Un équilibre qui n’existerait pas sans la justesse d’interprétations poussées pourtant dans les extrêmes – cela surtout pour la mère, déglinguée au fil du film jusqu’au point de rupture – et rendant crédible ces changements de tonalité.
Un quotidien se transformant de plus en plus en page du bouquin
On appréciera aussi que le surnaturel soit ici employé pour quelque-chose d’un peu plus profond que simplement vendre du popcorn et foutre les chocottes aux spectateurs. De ce côté, on vous rassure, le film y arrive très bien. Mais, en plus de ces quelques séquences tétanisantes et d’un imaginaire original, porté par un livre pop-up terrifiant et un monstre ténébreux à la silhouette tout droit sortie d’un film expressionniste allemand, Mister Babadook développe aussi de manière intelligente l’idée de la possession, de l’entité malfaisante étouffant le foyer, comme métaphore du deuil et de l’oubli impossible. Véritable entité surnaturelle ou conséquences effrayantes d’une psyché en morceaux ? Heureusement le film ne tranchera pas, la résolution en devenant aussi touchante que, forcément, en demi-teinte.
Critique par Alex B
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TRAILER :
Etant grande fan de film d’horreur, le seul qui pour l’instant à réussis à me faire peur ( gore, zombies, esprits démon; tout confondu ) est The Conjuring. Et mister babadook, est clairement une perte de temps et d’argent. Certes, c’est effectivement une belle histoire mais je ne qualifierai pas ce film comme horreur. Fin voilà, je ne vous le conseil pas! 😉
j’ai adoré ce drame qui tombe très lentement dans le fantastique un peu à la manière des anciens films de David LYNCH tels ERASERHEAD et LOST HIGHWAY et même David CRONENBERG
Une mise en abime d’une femme déjà meurtri par la vie en plus d’un film d’atmosphère… soit tu rentres dedans soit tu restes à l’écart et là le temps peut être très long dans la salle de cinéma… le film est c’est bien vrai comme tu l’écris beaucoup plus profond que ce dont on nous abreuve habituellement…
et enfin pensons à remettre un prix d’interprétation à ESSIE DAVIS pour avoir supporter l’enfant !
Bonsoir, quelqu’un saurait-il où l’on peut regarder ce film ?
La réussite du film tient entre autre à la parfaite maîtrise d’une mutation: un conte pour enfant, qui évolue avec brio dans un crescendo bien moins basique et in fine pour les fans du genre. L’épouvante vraie. Rare.
Juliette, je te recommande l’achat du DVD/BR, superbe édition de chez Wild Side qui fait plaisir ^^. En tout cas, très bon film, véritable surprise qui dresse un constat bien noir de la notion de deuil. Et un casting bien concentré. Une réussite.
http://avisdupublic.net/critique/film/horreur-epouvante/critique-mister-babadook/
mr bababook sort des sentiers battus avec ce conte d’horreur qui me fais penser à l’excellent paperhouse de bernard rose réalisateur entre autre du fameux candyman avec l’onirisme en moins. l’histoire est interessante et le film vaut surtout pour ces interprétes que sont la mère et le fils tour à tour cruels entres eux à cause de la perte d’un être cher personnifié par mr bababook qui va les perturber aux plus profonds de leurs âmes. un excellent film récompensé par 4 prix au festival fantastique de gerarmer. note : 3,5/5
babadouk est le pire film d’horreur qui existe au monde meme ma petite sœur de 4 ans peut le voir, c’est plus un film marrant que d’horreur
Je n’ai pas vue le film,mais j’ai visionné la bande annonce sa doit être super comme film d’epouvente.Malheureusement je ne pourrai pas donner d’aventage mon avis sur ce film.
Un film assez artistique, ne répondant pas aux codes du genre. (D’où les nombreuses critiques négatives par des personnes conditionnées avec du Annabelle, Paranormal activity et cie…)
Un film spécial, original, dérangeant.
Une réalisation soignée et des effets spéciaux aboutis. Une véritable prouesse au niveau du jeu d’acteurs. Néanmoins le film reste assez long par certains moment.
3.5/5
Une pépite, il n’y a pas d’autre mot ! Un scénario peut être déjà vu ( le livre maudit). Des acteur extrêmement convaincant et le suspense bien tenue du début a la fin. En parlant de la fin, une fin des plus original( pour ma part incompréhensible) mais je trouve que ac rajoute du mystère a l’histoire. c’est, est il le restera, un de mes films préféré.