Sori en France en 2001, Mortelle Saint-Valentin est des nombreux films de la vague post-Scream. Ces “néo-slashers” remettent au goût du jour des métrages plus ou moins connus des années 80, pour notre plus grand plaisir (coupable).
Jamie Blanks, le réalisateur de ce film (déjà connu pour Urban Legend), aurait, paraît-il, fait des excuses publiques pour avoir réalisé ce film, qu’il considère comme son pire travail. Pourtant, Mortelle Saint-Valentin est loin d’être un ratage complet.
Certes, le scénario est plutôt convenu (et dire qu’ils se sont mis à quatre pour l’écrire…). Mais les meurtres sont réalisés avec une certaine élégance, et l’inspiration de ceux-ci vont même parfois chercher dans les classiques du giallo. C’est dans ces scènes que le réalisateur montre un peu de talent car presque tout les meurtres sont bien mis en scène, avec 2 ou 3 idées originales. Le meurtrier possède un certain charisme, son look est pour une fois pas trop raté, et sa silhouhette est à rapprocher de celle du Michael Myers d’Halloween.
Mortelle St-Valentin est un slasher plutôt honnête mais routinier, et qui finit par tourner en rond. L’esthétique soignée ajoute un petit plus appéciable. Mais les dialogues stupides ,une interprétation très limitée (malgré un casting sympa), et une légére déception sur les meurtres qui ne sont pas trop gores-mais violents et parfois surprenants- (Jamie Blanks préférant le hors champ qu’il avait déjà pratiqué dans Urban Legend) limitent l’ensemble à un niveau tout juste correct, mais sans plus.