Alors qu’on se demandait, fin 2008, si 2009 allait être l’année du renouveau du cinéma horrifique français, une ébauche de réponse à montré son nez lors du festival du film fantiastique Gérardmer, la semaine passée. En effet, on a pu asisster à la projection, en avant-première, de Mutants, film attendu par le public et par la presse.
L’affiche était très prometteuse et particulièrement terrifiante, on était alors en droit de s’attendre à un long métrage ( enfin) réussi de la part de nos compatriotes ( Haute Tension mis à part ). Le moindre que l’on puisse dire, c’est que les avis divergent, et se divisent en deux catégories : les professionnels et jounalistes saluent le travail accompli et louent les qualités du film alors que le public est très déçu voire même en colère devant une tel ratage.
Je serais ici du côté du public tant ces avis ont renforcé mon sentiment de gachis devant ce film. Pourquoi vouloir faire un film “bis” ? Pourquoi ne pas être original pour une fois ? Pourquoi une direction d’acteurs aussi pauvre ?
Le premier quart d’heure, pourtant prometteur, est gaché par la prestation pitoyable de la policière dont l’interprétation a fait rire dès les premières minutes autour de moi dans la salle : difficile de croire que la suite va être meilleure. Heuresement, elle meurt très vite. Hélène de Fougerolles n’est pas beaucoup meilleure : aucune finesse, même le rôle de Estelle Lefébure dans Fronitères était plus risqué. Elle est malgré tout crédible en tant que femme amoureuse, mais son personnage, trop mal écrit pour pour être pris au sérieux agaçe plus qu’il n’intéresse ( mon mec est infecté et voué à être un zombie mais je lui fais quand même des calins ; j’ai un M16 entre les mains mais je ne tire pas sur des zombies qui attaquent un de mes potes ). Renaud interprète un infecté de bonne qualité ( une fois transformé, parce que avant, c’est pas terrible ), mais un peu maladroit et pas effrayant pour un sou. Quand aux rôles secondaires, j’ai rarement vu des acteurs aussi mauvais, et je suis sérieuse. Acteurs mauvais encore plus desservis par des dialogues ridicules ( “Un café, deux sucre” ; ” on a du fuire comme des tafioles”, “enculés de zombies” ).
Je passe biensûr sur l’histoire déja vue ( La mouche et 28 jours plus tard ) et aussi sur la volonté, trop affichée de faire chialer dans les chaumières : le film échoue par manque de moyens, non pas financiers, mais talentueux. J’ai beau réfléchir, pas grand chose à sauver : la scène finale ou le zombie se tue tout seul en s’emmêlant dans des barbelés sonne le glas de ce long métrage. Et dire que certains ont crié au scandale parce que le film n’était pas en compétiion au festival ; et dire que certains ont payé 8 euros pour le voir ; et dire que j’ai fais la queue une heure … Enfin, quand cerains le défendent en disant ” c’est clairement pas le pire film du genre” .. c’est que les arguments doivent manquer !!
Passez votre chemin le 6 Mai !!