Neuf personnes se retrouvent enfermées dans la même pièce par un homme masqué. Découvrir le passé commun est leur seule chance pour eux de s’en sortir indemne. Pour cela ils ont dix minutes chacun pour trouver la raison qui les a poussés à atterrir ici. La communication est la clé…
Sous ses allures d’ersatz de Saw, le film de Chris Shadley souffre dès le départ de cette comparaison. On retrouve d’ailleurs la même pièce glauque du tueur du puzzle, les personnages sont aussi menottés à des barres métalliques genre « pole dancing » le film va même jusqu’à copier le « sciage de pied ». Mais le réalisateur trouve donc ici un subterfuge original de cette fameuse scène en changeant le membre en question et en enlevant tout côté gore (dans un film pourtant estampillé -12). Au passage, cette tache incombe biensûr au black de service ; qui demande à son camarade le plus proche, de lui exploser la main pour qu’il puisse s’échapper.
Concernant le tueur, il se la raconte donneur de leçon dès sa première réplique : « je vous ai amené pour une seule raison et votre survie en dépend ». Pas glop.
Ajoutez à cela un découpage mou du genou à nous faire presque regretter le montage épileptique de son concurrent et des flashbacks explicatifs utilisés à tort et à travers (on n’est pas con tout de même), quand on n’a pas le droit à des plans de coupes débiles des extérieurs du complexe.
Coté casting la belle ‘Sabrina’ Melissa Joan Hart revient dans le rôle d’une (garce) avocate. Avec à ses côtés : William Scott Lee, des petits rôles dans Identity ou encore L’Effet Papillon, mais surtout notre Daniel Baldwin dans le rôle d’un gars qui sort d’un bar et crédité au générique comme inspecteurJ
Je vous révèle pour finir les traits des 9 (attention faux SPOILER tiré de Wikipédia et vraisemblablement traduit à l’arrache): 1 – une garce (ma préférée), 2 – un agent de police, 3 – un propriétaire de club de striptease et usurier, 4 – un coureur afro-américain des armes à feu, 5 – un prêtre, 6 – un avocat, 7 – une vieille femme chinoise qui est aussi propriétaire d’un dépanneur, 8 – un pédophile et violeur, 9 – un cadre d’assurance-maladie.
Film sympathique, tueur sadique x)
Je l’ai vu et j’ai été déçue, encore plus en voyant la fin. pffff