Reeker 2 - No man's land (2008)

A l’occasion de la sortie en Dvd de la suite de Reeker ( la critique ici ) le 17 Mars dernier, je me suis souvenu que je n’avais pas parlé de ce film présenté à Gérardmer en début d’année ! Allons-y donc … Alors que le premier opus avait rencontré un succès mitigé en salles, le second est sorti directement en Dvd. J’ai eu l’occasion de le voir au mois de Janvier durant le festival du film fantastique de Gérardmer, dans la section “Inédits vidéos”. C’est donc dans l’antre bien connue par les fans du Paradisio que j’ai découvert ce film.

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L’entame de l’œuvre est centrée sur les exactions de son boogeyman  ; elle laisse augurer un retour aux sources jubilatoire sous forme de parcours initiatique de ce malade qui prétend être tributaire d’une mission dictée par des voix.
Reeker 2 est donc un second volet, mais ce n’est pas une suite. Ce n’est pas non plus une préquelle, malgré ce que pourrait laisser à penser le titre original. Ce nouveau film est donc une aventure parallèle à la première, reprenant en gros la même ambiance, un endroit très similaire ainsi qu’un boogeyman identique. Pour ceux qui auront vu le premier opus, on est en terrain connu ; peut être un peu trop en fait. Car bien souvent, la sensation de redite prend le pas sur le reste et l’on espère que la créature-titre saura rapidement venir nous combler. Mais en réalité, cette suite prend trop exemple sur son aîné et le Reeker se fera tout de même attendre pendant près d’une heure. Une durée plutôt longue durant laquelle nous faisons connaissance avec une poignée de personnages plus ou moins crédibles, campés par des acteurs au palmarès globalement réduit. Parmi les personnages, on note un shérif préretraité et son rejeton, une serveuse peroxydée, trois braqueurs à la petite semaine et une doctoresse aux formes avantageuses.

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Le cinéaste, conscient de l’impossibilité de jouer pour la deuxième fois le même coup, fait amende honorable et offre au spectateur un film réjouissant et plutôt drôle. Malheureusement, il se livre parfois à une surenchère gore pas toujours convaincante, mais qui offre quand même quelques scènes sanglantes mémorables et d’autres assez comiques.