Un futur post-apocalyptique où le monde est en proie au chaos. Les survivants se livrent une guerre sans merci. Une poignée d’entre eux, des gens ordinaires contraints de mener une lutte incessante pour leur survie, se retrouve à errer dans un paysage de désolation, dans l’espoir de trouver un vrai refuge… Aucune mission à accomplir, aucune destination à rejoindre. Seuls l’espoir et la foi qui s’amenuisent petit à petit. Ils étaient 12. Ils ne sont plus que 5.
Douglas Aarniokoski n’a pas très bonne réputation dans le milieu cinématographique : d’abord réalisateur de Highlander Engame en 2000, il a également commis Animal, un direct-to-dvd infect sorti en 2007, et quelques épisodes de la série Esprits criminels. Et il réalise le prometteur Nurse 3D dont on vous déja parlé. Là, il s’essaie au sous genre prolifique du film post-apocalyptique, tellement en vogue depuis 28 jours plus tard qu’on commence à friser l’overdose. Mais soit, découvrons…
Dès le début, The Day est tout ce que l’on connait déja de ce genre de film : des paysages désertiques, une photo grisonnante, des personnages forts et indépendants mais qui ont forcément perdu un être cher dans l’éruption solaire / invasion de zombies /nuage chimique qui a causé la fin de l’être humain. Le casting est pourtant composé de tronches connues : Shawn Ashmore ( Frozen, Ruins .. ) en tête dans un rôle de grand frère qui a perdu tout espoir ; Dominic Monaghan ( Le Seigneur des Anneaux, Wolverine .. ) qui campe un chef de bande utopiste, Shannyn Sossamon ( Les Lois de l’attraction, 40 jours 40 nuits … ) en jolie guerrière un peu bête mais surtout Ashley Bell dont on se souvient pour son interprétation immense dans le Dernier exorcisme.
Les enjeux du film, on les connait : le groupe va devoir survivre parmi des cannibales /zombies / infectés / méchants. Là, il se réfugient au bout de 15 minutes dans une grande ferme déserte dans laquelle ils vont se barricader façon Night of the Living Dead. Bien sûr, y’en a toujours un qui va dire “on reste” et l’autre “non c’est trop dangereux”, vous voyez le genre.
Immédiatement, on remarque Ashley Bell dans sa robe fleurie, une jeune femme émaciée qui a l’air d’avoir 14 ans mais qui sait utiliser un M16 comme personne. Sa froideur et sa ténacité ne vont pas lui faciliter la tâche pour son intégration dans le groupe d’amis du lycée déja formé. 30 minutes se sont déja écoulées et rien ne s’est encore vraiment passé, on attend alors de l’action. Quand l’attaque de la maison arrive (enfin), la connerie des cannibales et surtout de leur chef a fini de nous dégouter du film. Les scènes de combats, violentes et abruptes sont plutôt réjouissantes, mais l’overdose de Shakycam gâche cet aspect et rend le tout illisible.
Heureusement, le personnage à double emploi de la jeune Bell est savoureux et tout en puissance, et il offre quelques bonnes scènes réjouissantes pour un public de festival, dont une dernière scène savoureuse et surprenante. Mais il n’en reste pas moins que The Day est un film un peu crétin qui se laisse regarder si on survit à la première demie-heure.
j’ai vu le film the day, il n’est pas mal de l’intrigue du début jusqu’a la fin, film que je recommande – à voir –
oui pas mal sans plus. on a vu mieux mais pire. 2/5