.« The Jane Doe Identity » est un film qui se veut innovant mais qui perd vite le fil et se retrouve donc parmi les nombreux films d’horreur oubliables. Dans ce long-métrage, on se retrouve enfermé dans un sous-sol pour suivre l’autopsie d’une jeune femme décédée dans des circonstances inconnues. Comme on peut s’en douter, l’autopsie ne va pas être une promenade de santé. Le cadre est posé, quoi de plus glauque que de voir un médecin, accompagné de son fils, découper un corps sans vie dans une cave au milieu de la nuit ?
Cette ambiance fonctionne dès le début, on est dans un univers très sombre, propice à y être effrayé et à plusieurs reprises dans ce film on peut être surpris par notre palpitant qui s’accélère. Le plus effrayant et remarquable dans cette épopée est le visuel de la défunte. Le maquillage est atrocement réussi et cette image morbide de la jeune femme reste bien en tête et ne donne pas vraiment envie de lui faire un câlin.
Ca avait pourtant bien commencé…
Coté scénario, c’est passable. Des éléments intéressants et assez originaux sont apportés mais on tombe vite dans la facilité au fur et à mesure du film. La fin est prévisible et sans gout, pourtant « The Jane Doe Identity » avait le potentiel pour susciter l’envie d’en découvrir plus sur ce cadavre. Le casting est totalement plat, on se fiche totalement de leur sort et c’est difficile de s’identifier aux personnages vu les performances médiocres des acteurs. Ces petits écarts plombent totalement ce film prometteur, choisissant la facilité à l’inspiration. Le résultat semble donc bâclé, une énième pompe à fric passée à côté de son ambition initiale.
Plus on avance dans le film, moins on a envie de le voir. Le début est très fort : froid, énigmatique et original. Mais plus l’intrigue s’éclaircie et plus le scénario s’épuise, enchaîne les clichés et se termine dans la déception totale. Malgré cela on ne peut pas totalement blâmer « The Jane Doe Identity », c’est l’occasion d’avoir quelques frissons avec une histoire passablement originale. Son ambiance et le maquillage de Jane Doe portent largement le film et rien que pour cela, il mérite le coup d’œil.
Pour conclure on peut dire qu’une fois encore on s’attend à un film inédit, un nouveau souffle dans l’horreur, et que malgré une base solide et un potentiel sous-estimé, on se retrouve devant un film banal. Pas mauvais, mais rien de transcendant.