Scène d’ouverture sous l’orage, un jeune en ciré jaune : on devine que c’est Tommy va sur la tombe de Jason. La deux zigotos le déterrent et il réveille puis les tue. mais en fait ce n’était qu’un cauchemar. Tommy, maintenant âgé d’environ 20 ans, se réveille de son cauchemar dans une voiture d’un centre de psychiatrie. Cette voiture l’amène au camp de Pinehurst, un centre de réinsertion d’adolescents ayant des problèmes psychologiques ; là, il est accueilli par Pam.
Joey, un adolescent obèse, cherche à se rendre utile mais personne ne veut s’occuper de lui. Il va voir Victor, un garçon costaud et légèrement énervé qui coupe du bois. Une querelle éclate entre les deux garçons et Victor tue Joey à coup de hache. Deux ambulanciers viennent chercher la victime. L’un d’eux semble très affecté par la vue du corps. Pendant la nuit, sur une petite route, deux jeunes sont en panne de voiture. C’est le premier vrai meurtre du film. Peu à peu, ils vont tous se faire trucider, 12 en tout !! Va rester le gosse noir, Pam et Tommy. Lors de la scène finale, Tommy s’empare de la machette et donne un violent coup sur la main de Jason qui lâche prise et fait une chute mortelle sur une plaque garnie de pointes. Sous le masque apparaît le visage de l’ambulancier venu chercher Joey !!
A l’hôpital, la police explique à Pam que Joey était le fils de celui-ci et qu’il n’a pas supporté de voir son corps massacré. Pam va rendre visite à Tommy dans sa chambre. Soudain, il sort une machette du lit et la poignarde. Tommy se réveille en sursaut. C’était un cauchemar. Il a une nouvelle vision de Jason. Il se lève, ouvre un tiroir et prend le célèbre masque de hockey. Pam, qui vient rendre visite à Tommy, entend des éclats de verre dans la chambre du jeune homme. Elle se précipite et constate que la fenêtre est cassée. Derrière elle se tient Tommy, portant le masque de Jason et armée d’un poignard…
Ancrant directement son récit dans une ambiance anxiogène et trouble, le cinéaste parvient à tirer la quintessence du tueur dans une séquence d’entame qui s’avère en fait être un rêve (ce qui est un brin décevant) de Tommy, le petit héros du quatrième volet, devenu un jeune homme perturbé par les mésaventures vécues dans sa jeunesse. Cette entrée en matière plutôt percutante laisse alors place aux ingrédients qui ont notamment fait le succès du deuxième apport de Miner à la franchise : l’humour.
Dépeignant des personnages totalement décalés (l’action se situe dans un centre semi-ouvert pour aliénés), Vendredi 13 : La Nouvelle Terreur parvient à imbriquer des dialogues savoureux dans un comique de situation et de répétition du plus bel effet.
Vite vu, vite oublié, le cinquième volet de la saga Vendredi 13 est l’un des plus faible. Une réalisation impersonnelle, une lourde censure et un peu trop de libertés avec le mythe ont vite fait de reléguer le film aux oubliettes. La suite, vite.
Fin ambigüe pour ce film en dessous des autres avec des meurtres juste suggérés. On attribuera ca au fait que Jason n’est pas ici le vrai tueur. Attendons le chapitre 6.