On ne naît pas Freddy, on le devient… Dans le temps, ce redoutable prédateur fut un paisible jardinier et gardien d’école. Mort dans des circonstances atroces, après avoir été aspergé d’essence et brûlé au troisième degré, il n’eut de cesse de châtier les coupables, leur descendance, leur entourage… Pour créer le visage défiguré de Freddy – l’image la plus prégnante du personnage -, l’équipe se basa sur des photos de grands brûlés, puis chercha le grimage qui les transmuerait en pure icône d’horreur. Une fois le concept défini, la production engagea le créateur de maquillages spéciaux Andrew Clement. “J’ai voulu que ces maquillages aient une texture définie, une épaisseur, qu’ils soient réalistes, macabres et terrifiants.” “Le look du nouveau Freddy a un ancrage dans la réalité”, précise Haley. “Les séquelles de brûlures sont très convaincantes, mais le côté croque-mitaine n’a pas été négligé, loin s’en faut, de sorte que Freddy ne ressemble plus en rien à un grand brûlé.
“Andrew a fait un travail magistral. Passer chaque jour plusieurs heures entre ses mains et celles de ses assistants, voir mon visage prendre forme dans le miroir m’a permis de m’imprégner encore plus de Freddy. C’était très instructif.” Clement commença par réaliser un moule en silicone du visage de l’acteur, à partir duquel il put sculpter et modifier les traits de Freddy. Au départ, les séances de maquillage prenaient jusqu’à six heures, avec l’application minutieuse de bases d’acrylique ou de silicone sur la tête, le cou et les mains d’Haley. L’habitude aidant, le temps de travail se réduisit de moitié lorsque ces opérations furent devenues routinières, mais il fallait encore compter huit heures de labeur quotidien pour la mise en peinture des applications destinées au tournage du lendemain. Divers effets visuels contribuent à “magnifier” subtilement le visage de Freddy : “Nous avons placé sur sa joue une petite touche de peinture verte numérique, qui a permis au studio d’effets visuels Method de creuser davantage ses traits et d’en accentuer les reliefs”, indique le producteur exécutif Mike Drake. “Les maquillages spéciaux n’y auraient pas suffi.”
Deux accessoires vestimentaires jouent un rôle clé dans l’image de Freddy : son sweater rouge et vert lacéré et son grand chapeau “fedora” passablement usagé. Ceux-ci furent méthodiques réexaminés par les scénaristes en vue de leur redonner sens. “Nous leur avons cherché une justification, une signification plus profonde”, explique Heisserer. “Pourquoi ce chapeau? Pourquoi ce sweater? Pourquoi ce gant? Concernant ce dernier point, la réponse est venue en décidant de faire de Freddy un ancien jardinier. Les gants griffus sont la transposition de ses anciens gants et sécateurs professionnels.” Chef costumière des productions Platinum Dunes VENDREDI 13 et MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE : LE COMMENCEMENT, Mari-An Ceo devait à la fois assumer l’héritage Freddy et laisser s’exprimer sa créativité personnelle. “Nous avons respecté les attentes des fans et pris en compte le film original. Mais le rouge et le vert sont deux couleurs que le cerveau a du mal à enregistrer lorsqu’elles sont juxtaposées, comme sur ce sweater, et il a fallu prendre en considération ce facteur.” Et le directeur photo Jeff Cutter d’indiquer : “Mari-An, Sam et moi avons testé plus d’une demi-douzaine de sweaters sous différents éclairages avant de retenir celui qui passait le mieux. Je ne me doutais pas que ce vêtement sombre absorberait autant la lumière et qu’il nous faudrait forcer autant les éclairages.”
Pour fabriquer cet article de première importance, Ceo fit appel à Judy Graham, collaboratrice régulière dont elle découvrit à cette occasion qu’elle avait tricoté le sweater du film original. Elle choisit un fedora en castor chez le chapelier de Chicago Optimo Fine Hats, qui fut ensuite modifié et usé pour lui donner le look “destroy” approprié. Le chef accessoiriste Willam Dambra (UNBORN) supervisa la réalisation du fameux gant à quatre griffes de Freddy, qui lui demanda un travail considérable en étroite coordination avec les auteurs et le chef décorateur Patrick Lumb. Cet accessoire spectaculaire se compose d’un gant de jardinage classique sur lequel sont greffées quatre lames extrêmement acérées. “Nous avons travaillé trois à quatre semaines à sa conception”, explique Dambra. Partant des dessins finaux et de moulages de la main droite de Haley, le soudeur Joe Mack fabriqua les lames dans un alliage de laiton, cuivre et acier. Plusieurs versions du gant furent réalisées, dont une en caoutchouc pour les lacérations filmées en gros plan, une seconde phosphorescente et une troisième mettant pleinement en valeur les quatre lames, qui mesuraient de douze à vingt centimètres. “Krueger a sûrement bricolé ce gant au fond de son garage, avec les moyens du bord”, explique Mack. “J’ai donc réalisé moi-même chacune de ces 39 pièces à la main, en leur conservant un aspect amateur.” Ceo attribua aux ados du film des looks actuels, tout en rendant de discrets hommages au film original : “Kris, par exemple, porte un t-shirt de foot, qui fait référence au fabuleux “n° 10″ de Johnny Depp dans LES GRIFFES DE LA NUIT – son premier rôle!”
Bayer et le chef décorateur Patrick Lumb ont créé deux espaces très contrastés : une paisible banlieue résidentielle et un monde obscur et fantastique, partiellement inspiré de Goya. “Nous avons basé notre univers onirique sur le monde réel et inventant des “passerelles” signifiantes de l’un à l’autre”, indique Lumb. “L’aspect le plus stimulant de mon travail aura été la création des paysages cauchemardesques et de l’environnement de Freddy.” La petite ville de Springtown est un composé de diverses sections de Chicago et ses banlieues et de la ville de Gary, dans l’Indiana. La production utilisa deux lycées : la John Hersey High School d’Arlington Heights, au nord de Chicago, pour les intérieurs, et l’Elk Grove High School d’Elk Grove Village, pour les extérieurs, les plans d’ensemble et la scène de la piscine.
Elm Street, où se font face les maisons de Nancy et Kris, est une rue de Barrington (Illiois): la Lincoln Road, qui traverse le quartier résidentiel de Jewel Park, construit dans les années 1920. Les rencontres de Quentin et Freddy ont pour théâtre la sinistre Église Méthodiste de Gary, de style gothique anglais, qui est aujourd’hui en ruines. L’antre de Freddy fait partie intégrante de sa mythologie. C’est une vaste chaufferie, fumante et bruyante à souhait, que le service déco aménagea dans une centrale du sud de Chicago et équipa aussi de lourdes chaînes auxquelles le prédateur suspendrait ses malheureuses victimes. La production érigea le décor de l’école où Freddy travaillait quinze ans plus tôt dans l’ancienne aciérie ACME et dans un centre d’entraînement de Chicago. “L’ensemble a été créé de toutes pièces “, souligne Lumb. “Ce décor, exigu, donne une impression d’enfermement mais aussi de sécurité… toute relative.” La production utilisa aussi divers sites de Chicago et sa région, tels : le cimetière gothique de Buff City, à Elgin ; la Librairie Powell de Lincoln Park ; le Michael Reece Hospital ; la Pharmacie Hawthorne de Cicero ; l’Orland Park Police Station, commissariat ultramoderne bâti selon les normes écologiques, et premier de sa catégorie à avoir obtenu la médaille d’or LEED (Leadership in Environmental Design). De nombreux intérieurs, dont certains équipés de fonds verts, furent construits sur deux plateaux de la Chicago Studio City et utilisés durant trois semaines. Parmi eux : les classes incendiées et inondées qui apparaissent en rêve à Kris ; la chambre à coucher de cette dernière ; celle de Nancy, où Freddy joue les passe-muraille ; la salle de bains où sa redoutable main gantée émerge de l’eau.
“Les mondes de FREDDY – LES GRIFFES DE LA NUIT se complètent et se répondent. Ils ont la même présence palpable à l’écran”, note Michael Bay. “Mais l’univers, confortable et rassurant, du lycée et de la banlieue, paraîtra de plus en plus mensonger aux yeux des jeunes, à mesure que le monde onirique prendra de l’importance et deviendra le théâtre de leur âpre combat pour la survie. Pour échapper aux griffes de Freddy, les jeunes doivent accepter son monde comme une réalité. Ils doivent y croire totalement, de même que le spectateur. Sam a fait à cet égard un travail extraordinaire.” Et Bayer de conclure : “FREDDY – LES GRIFFES DE LA NUIT est un conte de fées urbain où l’on bascule à un rythme de plus en plus frénétique entre rêve et réalité. Nous avons cherché à créer des cauchemars tellement réels qu’on en arrive à se demander : “Quelqu’un peut-il vraiment me tuer pendant mon sommeil?”
Je suis colombienne. Le première c’est le 14 mai, ici à la Colombie. Je suis très enthousiasmé, et je pense que est un remake interesent.Bien que les critiques aient été mauvaises, je continue de penser que ce sera un bon film.
bonjour je viens d’aller voir le film ( qui est génial !!!!!) mais avec une fin comme celle-là, va-t-il y en avoir un deuxième?
salut a tous
Très honnêtement le film est bien angoissant!! c’est clair!! a voir absolument au cinéma avec un bon son de préférence.La tension est palpable, musique carrement flippante , bon jeux de comédiens, je trouve.Ca fait bien plaisir de revoir le tueur aux lames de rasoirs!!Bon,il faut tout de même se faire a la nouvelle tête brulée du nouveau freddy (qui ne s’en sort pas si mal d’ailleurs), car il faut bien l’avouer rien n’est comparable au visage mythique de Robert Englund…bref pour tous les nostalgiques du 1er freddy de wes craven , n’y allez pas en mettant les 2 films en compétition.Le 1er “est” et restera un must, mais celui ci est un bon petit condensé de terreur pure!! Et comme on dit chacun ses gouts.A noter les dialogues de freddy (drôles et a la fois pervers), qui ajoutent du piment a ce bon petit film.On en redemande.peace.
Quelqu’un sait pourquoi la chanson de freddy (123 freddy krueger est là 456 n’oublie pas ton crucifix…) a été modifié lors de ce dernier opus ?
Je viens d’aller voir ce film grâce aux 2 places gagnées ici sur http://www.films-horreur.com/ et je ne regrette pas.
L’image a été bien travaillée et le scénario “modernisé”, mais le tout reste fidèle à l’esprit d’origine. Dommage par contre que la chanson d’angoisse soit moins présente, elle m’avait bien marquée sur la version originale.
Merci encore !