L’impact émotionnel du film reposant sur les épaules de ses deux personnages
préadolescents, les producteurs avaient conscience que l’alchimie entre Abby et
Owen était cruciale. Ils savaient également que trouver des acteurs de cet âge pour
interpréter des personnages aussi subtils allait s’avérer particulièrement difficile.
Matt Reeves commente : « Dans le film suédois initial, les deux enfants sont
formidables et leur relation est très puissante. Je savais que si nous ne trouvions pas
d’enfants capables de cela, nous ne pourrions pas faire le film. Par bien des aspects,
c’est une histoire adulte. La complexité émotionnelle de cette relation est d’une
grande maturité. »
Avy Kaufman, la directrice de casting, a découvert des enfants extraordinaires
pour les films sur lesquels elle a travaillé, parmi lesquels Haley Joel Osment pour
SIXIÈME SENS, Max Pomeranc pour À LA RECHERCHE DE BOBBY FISCHER, et Adam
Hann-Byrd pour LE PETIT HOMME. Elle explique : « Faire passer des castings à des
enfants est à la fois semblable et différent d’avec des adultes. Nous cherchons
toujours quelque chose de précis, mais il y a bien des façons de le découvrir. Pour
LAISSE-MOI ENTRER, Matt nous a facilité les choses parce qu’il savait très
exactement ce qu’il cherchait. »
Un grand casting a été organisé sur trois continents. Pendant huit mois, les
cinéastes ont rencontré de jeunes acteurs à New York, Los Angeles, Londres, en
Australie et en Nouvelle-Zélande.
Il fallait en effet un jeune acteur hors du commun pour gérer les exigences
émotionnelles impliquées par le rôle d’Owen. Matt Reeves explique : « Quand il
découvre finalement qui est réellement Abby, c’est terrifiant et horrible pour lui. Il est
complètement sonné et il n’a personne vers qui se tourner. Quel gamin de 12 ans
peut jouer cela ? »
Mais quand Kodi Smit-McPhee, un jeune acteur de 13 ans, s’est présenté aux
auditions, Matt Reeves a su qu’il avait trouvé la bonne personne. Matt Reeves se
souvient : « Kodi est entré et il a lu sa scène. Il jouait de façon complètement
authentique et très subtile. A l’instant même où il a achevé sa lecture, je savais que
c’était lui. Pour la première fois, je me suis dit qu’on pourrait le faire, ce film. »
Avy Kaufman note : « Matt et moi avons tout de suite eu le sentiment que
Kodi était le garçon qu’il nous fallait. Il est tout à fait crédible en petit qu’on
maltraite, mais c’est aussi un garçon adorable, aimant et réfléchi. »
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Kodi Smit-McPhee travaille pour le cinéma et la télévision depuis cinq ans,
aussi bien aux Etats-Unis qu’en Australie, son pays natal. Né dans une famille
d’acteurs, il est déjà très à l’aise pour parler de ses collaborateurs. Il confie : « Matt
est très cool comme réalisateur. Il aime essayer de nouvelles choses, et il attend de
ses acteurs qu’ils repoussent leurs limites. »
Le jeune garçon a pu s’appuyer sur son récent rôle dans le long métrage postapocalyptique
LA ROUTE de John Hillcoat pour jouer son personnage. « Owen est
seul mais ce n’est pas par choix, tout comme le personnage que je jouais dans LA
ROUTE. Sa mère l’élève seule. Il a eu une vie très difficile. Il est maltraité à l’école et
sa mère l’aime, mais elle boit beaucoup. »
Kodi Smit-McPhee a reçu des conseils avisés à la maison : « J’ai surtout
travaillé mon personnage avec mon père. Il est acteur depuis vingt ans. Il m’a appris
que pour les scènes « faciles », je peux entrer dans mon personnage sans une
longue préparation au préalable, mais que pour les scènes vraiment intenses, je dois
rester dans la peau de mon personnage toute la journée. C’est un film très fort
émotionnellement, surtout pour Owen. Certains jours étaient très amusants, et
d’autres beaucoup plus difficiles.
« Owen a été pour moi un sujet d’étude particulièrement riche, poursuit Kodi
Smit-McPhee. Un peu bizarre, ce garçon a notamment une fascination pour les
tueurs en série. C’est un peu glauque, alors il garde ça pour lui. Mais cela, couplé à
la façon dont il s’habille et se comporte, ne fait qu’ajouter à ce côté ringard qui fait
qu’on s’en prend à lui. Quand une fille inconnue emménage à côté de chez lui, il la
trouve un peu étrange mais il a besoin de quelqu’un à qui parler. Et au moment où
ils deviennent vraiment amis, il découvre qu’elle est un vampire. »
Abby apprend qu’Owen est maltraité sans pitié par trois garçons de son école.
Comme aucun des adultes de son entourage ne lui vient en aide, elle l’encourage à
se défendre.
« Ils lui font vraiment mal, explique Kodi Smit-McPhee. Ils essaient même de
le pousser dans un lac gelé à travers un trou dans la glace. Elle lui dit que s’il ne leur
tient pas tête, cela ne s’arrêtera jamais. Quand il les affronte enfin, cela donne lieu à
une scène incroyable. »
Selon Kodi Smit-McPhee, l’équilibre entre horreur et espoir plaira à un large
public. « Les ados vont adorer les passages effrayants, qui sont vraiment géniaux, et
je pense que les adultes apprécieront l’histoire d’amour à la Roméo et Juliette. »
Il fallait à présent trouver pour le rôle d’Abby une jeune actrice capable de
créer avec Kodi Smit-McPhee la juste alchimie nécessaire à l’histoire. Avy Kaufman
commente : « Il fallait que chacun puisse s’appuyer sur l’autre, la dynamique était
très importante. Nous avons eu plusieurs candidates, mais Chloë était exactement la
jeune actrice que nous cherchions. Elle avait une sagesse, une maturité bien au-delà
de son âge. »
Chloë Grace Moretz, 12 ans, avait déjà joué dans plusieurs films remarqués
parmi lesquels (500) JOURS ENSEMBLE de Marc Webb et KICK-ASS de Matthew
Vaughn, mais Matt Reeves n’avait pas vu ses films précédents avant de l’engager.
« Tout ce que je savais, dit-il, c’est qu’elle était incroyablement intéressante.
Elle peut être dure et rentre-dedans, comme le sait quiconque a vu KICK-ASS. Mais
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elle possède aussi une grande sensibilité. Elle joue à la perfection ce mélange
d’humanité et d’ardent désir de survivre qui caractérise Abby. »
Le réalisateur poursuit : « Abby n’a que 12 ans, mais cela fait deux siècles et
demi qu’elle a cet âge. Ce n’est pas non plus une vieille femme de 250 ans qui a le
physique d’une gamine de 12 ans. Abby a 12 ans pour l’éternité. Elle a toute
l’innocence d’une fille de cet âge. Elle possède aussi quelque chose de primitif contre
lequel rien ne peut lutter. C’est une situation très difficile pour elle. »
En travaillant avec Chloë Grace Moretz pour cerner son personnage, Matt
Reeves s’est appuyé sur une série de photos prises par la photographe d’art Mary
Ellen Mark, montrant une famille de sans-abris. Parmi ces gens, une fille de 12 ans. Il
raconte : « Elle avait une expression de défi sur le visage, mais dessous, on sentait
un être blessé. Comme Abby, elle avait connu des choses qu’aucune enfant de 12
ans ne devrait avoir à affronter. Abby a cette dureté, mais par ailleurs, ses
expériences l’ont vraiment blessée.
« Le dernier et sans doute le plus difficile aspect du personnage, poursuit le
réalisateur, c’est cette pulsion qui la pousse à survivre quel qu’en soit le prix. Dans
ces scènes, Chloë s’est lâchée. Elle s’est éclatée. Elle était incroyablement instinctive,
brute. Kodi et elle ont été vraiment fantastiques. Sans eux, le film n’aurait jamais
existé. »
Chloë Grace Moretz a dû aller plus loin que jamais pour interpréter le rôle
d’Abby. La jeune actrice, qui ne devait pas seulement incarner un vampire, mais
également présenter la réalité de sa vie et toutes les difficultés qu’elle comporte, a
abordé ce rôle difficile avec enthousiasme.
« C’était très intéressant pour moi de découvrir ce personnage sombre,
complexe mais également très gentil, dit-elle. Abby ressemble à toutes les autres
filles de son âge, mais il y a cette personne à l’intérieur d’elle-même qu’elle ne peut
pas contrôler. Etre un vampire est un fardeau avec lequel elle doit vivre sans jamais
avoir eu le choix. »
Sur les conseils de Matt Reeves, Chloë Grace Moretz a tenu un journal sur la
vie d’Abby avant qu’elle ne soit transformée en vampire, afin d’aider la jeune actrice
à comprendre comment Abby est devenue le personnage qu’elle interprète dans le
film. « J’ai imaginé qu’elle était très proche de sa mère autrefois, mais qu’avec les
années elle l’a un peu oubliée et que cela la rend triste. »
Bien que leurs parcours soient très différents, ces deux personnages isolés et
exclus se lient rapidement d’amitié. Chloë Grace Moretz observe : « Tout comme
Owen, Abby n’a pas réussi à se faire beaucoup d’amis. J’ai l’impression qu’elle
comprend ce qu’il traverse. Elle ne peut pas vraiment parler à qui que ce soit d’ellemême
ou de sa vie, parce que si quelqu’un découvrait qui elle est réellement il
partirait en courant. La seule personne dont elle est proche est le Père. Il l’aime
tellement qu’il tue pour elle. Owen aussi a besoin que quelqu’un l’aime tel qu’il est. »
Fan de CLOVERFIELD, le thriller très original de Matt Reeves, Chloë Grace
Moretz était enthousiaste à l’idée de travailler avec un réalisateur dont elle admire le
travail. « C’est un film vraiment génial. Quand j’ai rencontré Matt, on aurait dit un
adorable nounours. Je l’adore. Il est devenu comme un second père pour moi.
« Matt est un réalisateur très méthodique, ajoute-t-elle. Il aborde les films
sous une perspective différente de la mienne. Il remarque le moindre détail. Si vous
bougez d’un millimètre, il peut voir la différence. Il voit des choses que n’importe qui
d’autre raterait complètement. »
L’impact émotionnel du film reposant sur les épaules de ses deux personnages préadolescents, les producteurs avaient conscience que l’alchimie entre Abby et Owen était cruciale. Ils savaient également que trouver des acteurs de cet âge pour interpréter des personnages aussi subtils allait s’avérer particulièrement difficile. Matt Reeves commente : « Dans le film suédois initial, les deux enfants sont formidables et leur relation est très puissante. Je savais que si nous ne trouvions pas d’enfants capables de cela, nous ne pourrions pas faire le film. Par bien des aspects, c’est une histoire adulte. La complexité émotionnelle de cette relation est d’une grande maturité. » Avy Kaufman, la directrice de casting, a découvert des enfants extraordinaires pour les films sur lesquels elle a travaillé, parmi lesquels Haley Joel Osment pour SIXIÈME SENS, Max Pomeranc pour À LA RECHERCHE DE BOBBY FISCHER, et Adam Hann-Byrd pour LE PETIT HOMME. Elle explique : « Faire passer des castings à des enfants est à la fois semblable et différent d’avec des adultes. Nous cherchons toujours quelque chose de précis, mais il y a bien des façons de le découvrir. Pour LAISSE-MOI ENTRER, Matt nous a facilité les choses parce qu’il savait très exactement ce qu’il cherchait. »
Un grand casting a été organisé sur trois continents. Pendant huit mois, les cinéastes ont rencontré de jeunes acteurs à New York, Los Angeles, Londres, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il fallait en effet un jeune acteur hors du commun pour gérer les exigences émotionnelles impliquées par le rôle d’Owen. Matt Reeves explique : « Quand il découvre finalement qui est réellement Abby, c’est terrifiant et horrible pour lui. Il est complètement sonné et il n’a personne vers qui se tourner. Quel gamin de 12 ans peut jouer cela ? » Mais quand Kodi Smit-McPhee, un jeune acteur de 13 ans, s’est présenté aux auditions, Matt Reeves a su qu’il avait trouvé la bonne personne. Matt Reeves se souvient : « Kodi est entré et il a lu sa scène. Il jouait de façon complètement authentique et très subtile. A l’instant même où il a achevé sa lecture, je savais que c’était lui. Pour la première fois, je me suis dit qu’on pourrait le faire, ce film. » Avy Kaufman note : « Matt et moi avons tout de suite eu le sentiment que Kodi était le garçon qu’il nous fallait. Il est tout à fait crédible en petit qu’on maltraite, mais c’est aussi un garçon adorable, aimant et réfléchi. »
Kodi Smit-McPhee travaille pour le cinéma et la télévision depuis cinq ans, aussi bien aux Etats-Unis qu’en Australie, son pays natal. Né dans une famille d’acteurs, il est déjà très à l’aise pour parler de ses collaborateurs. Il confie : « Matt est très cool comme réalisateur. Il aime essayer de nouvelles choses, et il attend de ses acteurs qu’ils repoussent leurs limites. » Le jeune garçon a pu s’appuyer sur son récent rôle dans le long métrage postapocalyptique LA ROUTE de John Hillcoat pour jouer son personnage. « Owen est seul mais ce n’est pas par choix, tout comme le personnage que je jouais dans LA ROUTE. Sa mère l’élève seule. Il a eu une vie très difficile. Il est maltraité à l’école et sa mère l’aime, mais elle boit beaucoup. » Kodi Smit-McPhee a reçu des conseils avisés à la maison : « J’ai surtout travaillé mon personnage avec mon père. Il est acteur depuis vingt ans. Il m’a appris que pour les scènes « faciles », je peux entrer dans mon personnage sans une longue préparation au préalable, mais que pour les scènes vraiment intenses, je dois rester dans la peau de mon personnage toute la journée. C’est un film très fort émotionnellement, surtout pour Owen. Certains jours étaient très amusants, et d’autres beaucoup plus difficiles.
« Owen a été pour moi un sujet d’étude particulièrement riche, poursuit Kodi Smit-McPhee. Un peu bizarre, ce garçon a notamment une fascination pour les tueurs en série. C’est un peu glauque, alors il garde ça pour lui. Mais cela, couplé à la façon dont il s’habille et se comporte, ne fait qu’ajouter à ce côté ringard qui fait qu’on s’en prend à lui. Quand une fille inconnue emménage à côté de chez lui, il la trouve un peu étrange mais il a besoin de quelqu’un à qui parler. Et au moment où ils deviennent vraiment amis, il découvre qu’elle est un vampire. » Abby apprend qu’Owen est maltraité sans pitié par trois garçons de son école. Comme aucun des adultes de son entourage ne lui vient en aide, elle l’encourage à se défendre. « Ils lui font vraiment mal, explique Kodi Smit-McPhee. Ils essaient même de le pousser dans un lac gelé à travers un trou dans la glace. Elle lui dit que s’il ne leur tient pas tête, cela ne s’arrêtera jamais. Quand il les affronte enfin, cela donne lieu à une scène incroyable. »
Selon Kodi Smit-McPhee, l’équilibre entre horreur et espoir plaira à un large public. « Les ados vont adorer les passages effrayants, qui sont vraiment géniaux, et je pense que les adultes apprécieront l’histoire d’amour à la Roméo et Juliette. » Il fallait à présent trouver pour le rôle d’Abby une jeune actrice capable de créer avec Kodi Smit-McPhee la juste alchimie nécessaire à l’histoire. Avy Kaufman commente : « Il fallait que chacun puisse s’appuyer sur l’autre, la dynamique était très importante. Nous avons eu plusieurs candidates, mais Chloë était exactement la jeune actrice que nous cherchions. Elle avait une sagesse, une maturité bien au-delà de son âge. » Chloë Grace Moretz, 12 ans, avait déjà joué dans plusieurs films remarqués parmi lesquels (500) JOURS ENSEMBLE de Marc Webb et KICK-ASS de Matthew Vaughn, mais Matt Reeves n’avait pas vu ses films précédents avant de l’engager. « Tout ce que je savais, dit-il, c’est qu’elle était incroyablement intéressante. Elle peut être dure et rentre-dedans, comme le sait quiconque a vu KICK-ASS. Mais elle possède aussi une grande sensibilité. Elle joue à la perfection ce mélange d’humanité et d’ardent désir de survivre qui caractérise Abby. »
Le réalisateur poursuit : « Abby n’a que 12 ans, mais cela fait deux siècles et demi qu’elle a cet âge. Ce n’est pas non plus une vieille femme de 250 ans qui a le physique d’une gamine de 12 ans. Abby a 12 ans pour l’éternité. Elle a toute l’innocence d’une fille de cet âge. Elle possède aussi quelque chose de primitif contre lequel rien ne peut lutter. C’est une situation très difficile pour elle. » En travaillant avec Chloë Grace Moretz pour cerner son personnage, Matt Reeves s’est appuyé sur une série de photos prises par la photographe d’art Mary Ellen Mark, montrant une famille de sans-abris. Parmi ces gens, une fille de 12 ans. Il raconte : « Elle avait une expression de défi sur le visage, mais dessous, on sentait un être blessé. Comme Abby, elle avait connu des choses qu’aucune enfant de 12 ans ne devrait avoir à affronter. Abby a cette dureté, mais par ailleurs, ses expériences l’ont vraiment blessée. « Le dernier et sans doute le plus difficile aspect du personnage, poursuit le réalisateur, c’est cette pulsion qui la pousse à survivre quel qu’en soit le prix. Dans ces scènes, Chloë s’est lâchée. Elle s’est éclatée. Elle était incroyablement instinctive, brute. Kodi et elle ont été vraiment fantastiques. Sans eux, le film n’aurait jamais existé. »
Chloë Grace Moretz a dû aller plus loin que jamais pour interpréter le rôle d’Abby. La jeune actrice, qui ne devait pas seulement incarner un vampire, mais également présenter la réalité de sa vie et toutes les difficultés qu’elle comporte, a abordé ce rôle difficile avec enthousiasme. « C’était très intéressant pour moi de découvrir ce personnage sombre, complexe mais également très gentil, dit-elle. Abby ressemble à toutes les autres filles de son âge, mais il y a cette personne à l’intérieur d’elle-même qu’elle ne peut pas contrôler. Etre un vampire est un fardeau avec lequel elle doit vivre sans jamais avoir eu le choix. » Sur les conseils de Matt Reeves, Chloë Grace Moretz a tenu un journal sur la vie d’Abby avant qu’elle ne soit transformée en vampire, afin d’aider la jeune actrice à comprendre comment Abby est devenue le personnage qu’elle interprète dans le film. « J’ai imaginé qu’elle était très proche de sa mère autrefois, mais qu’avec les années elle l’a un peu oubliée et que cela la rend triste. »
Bien que leurs parcours soient très différents, ces deux personnages isolés et exclus se lient rapidement d’amitié. Chloë Grace Moretz observe : « Tout comme Owen, Abby n’a pas réussi à se faire beaucoup d’amis. J’ai l’impression qu’elle comprend ce qu’il traverse. Elle ne peut pas vraiment parler à qui que ce soit d’ellemême ou de sa vie, parce que si quelqu’un découvrait qui elle est réellement il partirait en courant. La seule personne dont elle est proche est le Père. Il l’aime tellement qu’il tue pour elle. Owen aussi a besoin que quelqu’un l’aime tel qu’il est. » Fan de CLOVERFIELD, le thriller très original de Matt Reeves, Chloë Grace Moretz était enthousiaste à l’idée de travailler avec un réalisateur dont elle admire le travail. « C’est un film vraiment génial. Quand j’ai rencontré Matt, on aurait dit un adorable nounours. Je l’adore. Il est devenu comme un second père pour moi. « Matt est un réalisateur très méthodique, ajoute-t-elle. Il aborde les films sous une perspective différente de la mienne. Il remarque le moindre détail. Si vous bougez d’un millimètre, il peut voir la différence. Il voit des choses que n’importe qui d’autre raterait complètement. »
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