L’histoire : Lorsque le jeune Michael revient chez lui après une année d’école militaire, il découvre que sa mère est amoureuse, et que son futur beau-père, David, a déjà emménagé chez eux. Même si David prétend rêver d’une famille idéale, Michael n’arrive pas à y croire, d’autant que son comportement est souvent suspect… En se renseignant sur le passé de David, Michael découvre que certains détails ne collent pas. D’étranges événements se produisent, et David se montre de plus en plus menaçant. Lorsque Michael fait part de ses soupçons, ni sa mère ni son amie ne le croient. Le jeune homme se met alors en quête de preuves, et le masque de David ne tarde pas à tomber… Cet homme ne reculera devant rien pour préserver ses secrets. Michael doit à présent protéger sa famille. Le danger ne rôde pas, il est déjà là, sous son propre toit…
Réalisateur, producteur et scénariste, Nelson McCormick entame sa carrière comme caméraman en filmant des histoires allant des combats aériens aux missions humanitaires. A partir de 1993, il réalise des épisodes de nombreuses séries, dont New York Police Blues , V.I.P. , New York 911, Urgences, Alias , Hôpital San Francisco, Nip/Tuck, Cold Case : affaires classées , Les Experts , Dr House , Les Experts : Manhattan, A la Maison Blanche , Dossier Smith, The Nine : 52 heures en enfer, Kidnapped », Vanished, Prison Break, Esprits criminels et 24 heures chrono . En 2005, il a été réalisateur et coproducteur exécutif sur la série de guerre Over There , et en 2006, sur The Evidence : les preuves du crime . En 1995, il a écrit le scénario de Judgment de David Winkler. Il a réalisé l’année dernière le slasher qui est resté dans toutes les mémoires ( ou pas ) Prom Night.
The Stepfather ( le beau-père en français ) est un thriller , mais aussi un remake d’un film de 1987 inspiré par une histoire vraie…Le producteur Greg Mooradian a eu l’idée de produire ce remake en regardant une émission sur la chaîne Bravo sur les 100 plus grands films d’horreur. Dans cette liste figurait LE BEAU-PÈRE de Joseph Ruben. C’était un des rares films de ce classement qu’il n’avait pas vus. Après l’avoir regardé et en avoir discuté avec son partenaire à la production, Mark Morgan, les deux hommes se sont dit que le moment était venu de raconter à nouveau cette histoire.
Le réalisateur Nelson McCormick raconte : « THE STEPFATHER est un remake, mais il est très différent de l’original parce que nous avons fouillé les personnages beaucoup plus en profondeur. LE BEAU-PÈRE de 1987 était l’histoire d’un homme qui vivait dans le New Jersey et qui décidait de tuer sa famille. Il assassinait sa femme, ses trois enfants et sa mère, puis partait dans le Colorado, commençait une nouvelle vie, se mariait et changeait de nom. On ne découvrait que 18 ans plus tard qui il était vraiment. » Nous avons trouvé l’histoire fascinante. Cette faille dans le personnage, cette exigence tragique qui le pousse à cette extrémité… C’est ce que nous avons voulu développer dans THE STEPFATHER. » Avec cette idée en tête, les cinéastes ont créé leur nouveau beau-père : David Harris. Pour lui donner vie, ils se sont tournés vers Dylan Walsh. Walsh et le réalisateur Nelson McCormick avaient déjà travaillé ensemble sur la série primée Nip/Tuck, au cours de laquelle l’acteur avait montré plusieurs facettes de son talent d’acteur. Le réalisateur savait cependant que certains aspects de son registre n’avaient pas encore été utilisés et le pensait parfait pour le rôle.
Dylan Walsh parle de son personnage : « Imaginez un type qui a un besoin obsessionnel d’être le chef d’une famille qui ressemble à celles des années 50, où le père est un véritable patriarche. Harris en a tellement besoin qu’il recherche des femmes vulnérables, veuves ou divorcées, avec des enfants, s’intègre à la famille et essaye d’en prendre le contrôle. Il est plein de bonnes intentions et se fait accepter en faisant des choses bien pour eux. Le problème, c’est que les familles sont aujourd’hui très différentes de ce qu’elles étaient dans les années 50. Etant père, je suis bien placé pour savoir que les hommes ne sont plus des patriarches. Les choses ont évolué, les pères sont plus souples, les choses reposent sur l’échange, le partage des tâches. Il n’y a plus de capitaine. C’est plus compliqué, plus difficile, il faut savoir naviguer avec finesse pour éviter les écueils. C’est ce conflit entre ces deux mentalités, entre ces deux conceptions de la famille, qui rend David complètement dingue. Il aime tout contrôler, et quand il perd le contrôle, il règle les problèmes en tuant toute la famille. » Nelson McCormick ajoute : « Quand les choses lui échappent, il efface son ardoise en les tuant tous, et recommence une nouvelle vie de famille dans une autre ville. »
Avec un méchant aussi diabolique, le film avait besoin d’un héros courageux et déterminé. Ce dernier est incarné par Penn Badgley. Célèbre pour son rôle dans la série « Gossip Girl »( hiiii ), Penn Badgley avait très envie de jouer Michael, le beau-fils de David, et de laisser un peu de côté le décor new-yorkais de la série pour goûter au frisson de ce thriller de banlieue. Comme Dylan Walsh, le fait de montrer au public dès le début du film qui est le tueur est une des choses qui ont le plus intéressé Penn Badgley. Il raconte : « Cette famille qui a été brisée se reconstruit avec cet homme, qui est clairement un sale type. La tension et les frissons viennent de la crainte, on attend avec appréhension de voir comment la situation va évoluer. Les gens ne sont pas habitués à ce genre de tension, c’est ce qui rend le film très divertissant… et effrayant. » Nelson McCormick ajoute : « L’attente joue un grand rôle dans le film. La lente évolution de l’intrigue est ce qui permet à la tension de se mettre en place et de vous nouer la gorge. Pour le spectateur, c’est un spectacle aussi excitant qu’angoissant, et c’est ce qui fait les bons films. La tension devient de plus en plus forte jusqu’au dénouement. Pendant tout le film, on se sent dans la peau d’un membre de cette famille qui essaye de survivre, on est avec eux, et on a peur avec eux. ». Le réalisateur poursuit : « Alors que les personnages évoluent en ignorant le danger qui les guette, le spectateur sait depuis le début qu’ils vivent avec un tueur. Dans un sens, Michael est les yeux et les oreilles du public. Il est celui qui sait et qui entend le plus. »
Penn Badgley s’est beaucoup amusé à jouer Michael. Il raconte : « Michael est un jeune homme convaincu que son beau-père cache quelque chose. Personne ne veut le croire parce que David ressemble à l’homme parfait. Seulement… c’est un serial killer. Au début, David fait beaucoup d’efforts pour se faire accepter par Michael, mais le jeune homme lui fait comprendre qu’il reste une « pièce rapportée ». A cause de cela, David se sent chez lui comme un étranger. » Rallier la cause de Michael et découvrir avec lui contre qui il va devoir se battre donne au public l’occasion de se transposer dans un personnage… et de trembler pour lui. Penn Badgley reprend : « Michael se retrouve dans une situation très difficile. Au début, il ne sait même pas si ses soupçons sont fondés. Tout le monde est contre lui et pense qu’il est paranoïaque. De plus, il ne veut pas vraiment en parler parce qu’il sait que penser que son beau-père est un tueur en série peut paraître complètement dingue. Même quand les choses commencent à devenir évidentes, Michael ne peut s’empêcher de se dire au fond que c’est tellement fou que ce n’est peut-être pas vrai. » L’acteur continue : « Nous voulions vraiment ancrer le film dans la réalité. Nous avons fait des répétitions avant le début du tournage pour lui donner le plus de profondeur possible. Pour nous, l’objectif était de faire un très bon film, même sans meurtre. Si on retire la tension provoquée par le fait que David est un tueur, il reste une famille qui essaye de se reconstruire et cette relation maladroite et difficile entre le fils aîné et son beau-père. »
Réalisateur…………………………………………………………………… NELSON McCORMICK
Scénariste………………………………………………………………………………. J.S. CARDONE
D’après un scénario de …………………………………………………. DONALD E. WESTLAKE
Et une histoire de………………………………….. CAROLYN STARIN & BRIAN GARFIELD
Producteurs…………………………………………………………………………. MARK MORGAN
Producteurs exécutifs………………………………………………………. MEREDITH ZAMSKY
J.S. CARDONE
GUY OSEARY
Directeur de la photographie…………………………………………………….. PATRICK CADY
Chef décorateur……………………………………………………………………. STEVEN JORDAN
Chef monteur……………………………………………………………….. ERIC L. BEASON, A.C.E.
Chef costumière…………………………………………………………………………… LYN PAOLO
Compositeur……………………………………………………………………… CHARLIE CLOUSER
Superviseur de la musique………………………………………………… MICHAEL FRIEDMAN