[Preview] Les cavaliers de l’apocalypse

Le réalisateur Jonas Åkerlund s’était déjà fait remarquer en 2002 avec son premier long métrage, Spun. Pour son nouveau film, Les cavaliers de l’apocalypse, l’action se déroule dans un environnement apparemment ordinaire et commence de façon conventionnelle, tout bascule lorsqu’un flic se trouve confronté à l’horreur absolue : une série de meurtres aussi violents qu’étranges, tous inspirés de la prophétie biblique des quatre Cavaliers de l’Apocalypse. Accaparé par cette affaire, il en oublie son rôle de père et en vient à délaisser ses deux fils… Jonas Åkerlund raconte : « L’une des choses qui m’intéressait le plus dans ce projet, c’était de mélanger des genres dans une alchimie inédite. Le scénario de David Callaham est brillant. Le film est à la fois un thriller policier pur et dur et un drame familial poignant, le tout sur fond de terreur et de fanatisme religieux. Platinum Dunes, la société de production de Michael Bay, s’est associée à Radar Pictures et Mandate Pictures pour lancer le projet. Le producteur Andrew Form se souvient : « Nous avons tout de suite adoré le scénario de David Callaham. Personnellement, je l’ai dévoré ! Il était question de choses qui ne m’étaient pas familières, et le script m’a littéralement captivé. Les personnages, les images et certaines scènes m’ont d’ailleurs hanté pendant longtemps. Cette histoire est unique et nous sommes heureux d’avoir été les premiers à la découvrir. « Le récit nécessitait d’être exposé de façon réaliste. Nous étions tous d’accord sur une approche dépouillée et frontale. Le film est riche de dialogues et Jonas Åkerlund était extrêmement enthousiaste à l’idée de travailler sur un récit aussi intense. Il place ses acteurs au centre de tout et cela conditionne souvent ses choix de caméra, d’axe, de lumière… Il est très minutieux. Nous partageons entièrement cette approche du métier. » Jonas Åkerlund explique : « À mon sens, l’approche de la mise en scène se fait par étapes successives, en commençant par le storyboard. C’est une première mise en place concrète. Le choix des environnements, des décors est aussi primordial. J’aime pouvoir tourner aussi bien en super grand angle qu’en plan très rapproché. Ce film est rempli de contrastes. Les vues panoramiques de paysages hivernaux succèdent à l’exiguïté des salles d’interrogatoire. J’adore zoomer sur mes personnages jusqu’à percevoir la texture de leur peau. » Jonas Åkerlund précise : « Je suis monteur de formation. Cette expérience-là m’apporte une vision de tournage très liée au rythme et au découpage des plans. J’imagine tout de suite mes histoires dans une version montée. Ce ressenti influence le rythme des plans et le nourrit car je sais exactement quelle place ils auront dans le film achevé. J’ai depuis appris beaucoup de choses sur la mise en scène, et c’est un autre champ qui complète parfaitement ce que je savais tout en me permettant de m’exprimer encore davantage. Ce scénario est arrivé au bon moment et m’a vraiment donné l’occasion d’aller au bout de moi-même. »

Le producteur Brad Fuller déclare : « Ce film n’a vraiment pris son ampleur que lorsque Dennis Quaid s’est engagé avec nous. Le personnage d’Aidan Breslin est le pivot de l’histoire et nous avions besoin d’un acteur capable d’exprimer toute la palette des émotions qu’il traverse. À ce niveau de jeu, pour cette exigence, Dennis est parfait. Il est à l’aise dans tous les registres : drame, comédie, film familial, film d’action… Beaucoup deces aspects étaient nécessaires à l’incarnation de son personnage. Pendant le tournage, il est complètement devenu Aidan Breslin. » Dennis Quaid commente : « J’avais déjà joué des rôles de flics auparavant. Avec le temps, j’ai appris à en connaître quelques-uns. Ils ont leurs soucis personnels et professionnels, comme nous tous. Breslin est un type qui a perdu sa femme et se retrouve père célibataire. Il tente de concilier l’éducation de ses deux jeunes fils avec une carrière professionnelle très prenante, mais la tâche est rude. Sa vraie bataille va consister à ne pas perdre le lien qui l’unit à ses enfants, mais la série de massacres ne fera qu’aggraver la fracture familiale. »

L’acteur commente : « L’un des atouts de ce film est son réalisateur. Jonas est un génie visuel. Il sait comme peu raconter une histoire en images. Il maîtrise le rythme et sait jouer comme personne avec les attentes des spectateurs. En s’appuyant sur des détails qu’il capte et place parfaitement, il vous entraîne là où il le veut sans que vous vous rendiez compte de quoi que ce soit. « Sur ce projet, nous avons tous travaillé dans le même sens. Il le fallait, car le film est vraiment un mélange original, une alliance rare à laquelle il fallait beaucoup de cohérence. Le film joue sur la peur et l’amour en passant uniquement par les extrêmes… » Après Dennis Quaid, c’est l’actrice chinoise Zhang Ziyi qui s’est associée à son tour au projet. Elle interprète Kristin, une jeune fille perturbée, adoptée par une famille américaine dont le père est incarné par l’acteur Peter Stormare. La prestation de Zhang Ziyi était d’autant plus complexe qu’il s’agit de son premier film entièrement joué en anglais.