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L’histoire du film est la suivante : Depuis 60 ans, Paul (voix de Philippe Manoeuvre / Seth Rogen), un extraterrestre à la langue bien pendue, vit à l’abri d’une base militaire américaine top secrète – la fameuse Zone 51 – d’où il prodigue conseils et informations ayant trait à son espèce aux leaders de notre planète. Du pouvoir de régénération d’E.T. aux dossiers top secrets des agents Scully et Mulder, Paul nous a doucement préparés à accepter l’existence de créatures venues d’ailleurs. Mais, sentant que ses fonctions sont jugées obsolètes et que l’heure de la vivisection arrive à grands pas, il décide de s’enfuir et de regagner sa planète.
Aussi piètre conducteur au sol que dans le cosmos, il perd le contrôle de son véhicule et se retrouve nez à nez avec deux singuliers spécimens de Terriens. Graeme (Simon Pegg) et Clive (Nick Frost), deux inconditionnels de science-fiction venus d’Angleterre pour réaliser le voyage de leurs rêves, un pèlerinage en camping-car sur les traces des sites emblématiques de l’ufologie, se voient embarqués par Paul dans une virée délirante à travers les États-Unis qui altèrera à tout jamais leur appréhension du monde connu et inconnu. Pris en chasse par l’implacable agent Zoil (Jason Bateman), ses deux ineptes sous-fifres, et par le père enragé de la jeune femme qu’ils ont involontairement kidnappée, nos deux héros accidentels n’ont d’autre alternative que d’échafauder un plan qui assurera le retour de l’extravagant petit homme vert dans son vaisseau spatial d’origine, et pourrait bien faire de ses deux nouveaux compagnons d’infortune des stars intergalactiques.
Aussi piètre conducteur au sol que dans le cosmos, il perd le contrôle de son véhicule et se retrouve nez à nez avec deux singuliers spécimens de Terriens. Graeme (Simon Pegg) et Clive (Nick Frost), deux inconditionnels de science-fiction venus d’Angleterre pour réaliser le voyage de leurs rêves, un pèlerinage en camping-car sur les traces des sites emblématiques de l’ufologie, se voient embarqués par Paul dans une virée délirante à travers les États-Unis qui altèrera à tout jamais leur appréhension du monde connu et inconnu. Pris en chasse par l’implacable agent Zoil (Jason Bateman), ses deux ineptes sous-fifres, et par le père enragé de la jeune femme qu’ils ont involontairement kidnappée, nos deux héros accidentels n’ont d’autre alternative que d’échafauder un plan qui assurera le retour de l’extravagant petit homme vert dans son vaisseau spatial d’origine, et pourrait bien faire de ses deux nouveaux compagnons d’infortune des stars intergalactiques.
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Pendant le tournage en Angleterre de SHAUN OF THE DEAD (2004), le premier film co-écrit par Simon Pegg et réalisé par Edgar Wright, il n’a pas arrêté de pleuvoir, et quand la productrice Nira Park a demandé au comédien quel serait son prochain projet, Pegg a répondu : «Faisons un film dans un endroit où il ne pleut jamais, comme le désert.» Ce jour-là au déjeuner, Pegg a tendu un dessin à Park représentant un extraterrestre audessous duquel était écrit : « En Amérique, tout le monde est un alien», et a déclaré : «Voilà notre prochain film : un road movie avec un extraterrestre», se souvient la productrice.
«Nous avons évoqué un tournage dans le sud-ouest américain, après quoi j’ai accroché le croquis sur ma table à dessin en pensant : «Quelle idée géniale !»» Acteur, réalisateur et productrice ont d’abord enchaîné avec la comédie d’action HOT FUZZ (2007) et à la fin du tournage, Park a demandé à Pegg : «Pourquoi n’écrirais- tu pas la première scène de ce road movie de science-fiction ?» Le comédien est revenu 10 minutes plus tard avec une excellente scène d’ouverture.
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Park en a envoyé une copie à Eric Fellner chez Working Title Films, avec qui elle avait déjà collaboré sur les deux films précédents. Le producteur se souvient : «J’étais impatient de voir ce que Nick et Simon mijotaient. Le concept du road movie tourne autour de l’exploration et la découverte d’endroits et de gens nouveaux. J’ai trouvé ça génial de marier cette idée à une comédie de science-fiction.»
Entre le dessin de Pegg et le premier coup de manivelle de PAUL, six années se sont écoulées. Nick Frost, ami de longue date de Pegg et star avec lui des trois films cités, co-signe ici pour la première fois le scénario. Pegg explique : «L’expérience a été intéressante et la dynamique de nos personnages a légèrement changé par rapport aux films précédents. Dans les films co-écrits avec Wright, je jouais le personnage principal et Nick jouait mon faire-valoir. Ici, nous sommes au même niveau. Le personnage de Nick domine même légèrement au début, alors que le mien fait un peu tapisserie.»
Entre le dessin de Pegg et le premier coup de manivelle de PAUL, six années se sont écoulées. Nick Frost, ami de longue date de Pegg et star avec lui des trois films cités, co-signe ici pour la première fois le scénario. Pegg explique : «L’expérience a été intéressante et la dynamique de nos personnages a légèrement changé par rapport aux films précédents. Dans les films co-écrits avec Wright, je jouais le personnage principal et Nick jouait mon faire-valoir. Ici, nous sommes au même niveau. Le personnage de Nick domine même légèrement au début, alors que le mien fait un peu tapisserie.»
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Avant de se lancer dans l’écriture du scénario, Pegg et Frost sont partis sur les routes de l’Ouest américain en camping-car, traversant les états qui séparent Los Angeles de Denver. Ironiquement, ils ont dû faire face à Ils sont partout : à la découverte de Paul de multiples intempéries, mais l’expérience s’est révélée primordiale. «Nous avons tant appris du paysage : sa beauté, son hospitalité et son inhospitalité !» déclare Pegg. Et Frost se rappelle avoir été subjugué par l’immensité du pays : «En regardant la carte, on se dit que 3 ou 4 jours suffiront, et après 11 heures de route, on se rend compte qu’on a couvert que 300 miles et qu’il en reste 2000 !»
Pour finir, les deux compères ont intégré dans le scénario plusieurs des déboires survenus au cours de leur périple : «Nous avons véritablement atterri dans un resto qui s’appelle Little’A’Le’Inn. Les types qui s’y trouvaient étaient peut-être légèrement moins menaçants que dans le film, mais ils ont quand même réussi à bien nous foutre la trouille», se souvient Pegg. «Et l’oiseau qui s’écrase sur le pare-brise, c’est aussi du vécu.»
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Comme il n’était pas évident de trouver un vrai extraterrestre pour faire le voyage avec eux, Pegg et Frost ont dû se satisfaire d’un substitut. Un ami de Pegg a sculpté un buste de petit homme vert et l’a baptisé Paul. «Toutes les photos qu’ils nous envoyaient étaient cadrées de manière à ce que Paul semble partager l’aventure avec eux», se souvient Park. «Ce processus les a inspirés et a permis à Paul de prendre forme.» À l’issue de leur excursion, Pegg et Frost ont regardé plus d’une cinquantaine de films d’aliens et de road movies.
Comme il n’était pas évident de trouver un vrai extraterrestre pour faire le voyage avec eux, Pegg et Frost ont dû se satisfaire d’un substitut. Un ami de Pegg a sculpté un buste de petit homme vert et l’a baptisé Paul. «Toutes les photos qu’ils nous envoyaient étaient cadrées de manière à ce que Paul semble partager l’aventure avec eux», se souvient Park. «Ce processus les a inspirés et a permis à Paul de prendre forme.» À l’issue de leur excursion, Pegg et Frost ont regardé plus d’une cinquantaine de films d’aliens et de road movies.
«Puis on s’est assis l’un en face de l’autre et on s’y est mis, une ligne après l’autre», raconte Frost. «Simon est parti tourner HOW TO LOSE FRIENDS & ALIENATE PEOPLE (2008, Robert B. Weide) pendant que je pondais un scénario de 180 pages. À son retour, on a pris ce mammouth et on l’a complètement déconstruit. On a gardé ce qui nous semblait bon et évincé le reste. On a passé chaque ligne en revue ensemble, s’attardant parfois sur l’une d’elles pendant des heures.»
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Il en ressort une comédie d’aventures qui traite de bien plus que d’un petit homme vert. «Chaque personnage est un extraterrestre à sa façon», explique Pegg. «Ça a été un élément-clé de l’écriture… La notion de ne pas être à sa place, de se sentir inadapté et d’apprendre à vivre dans un environnement hostile.»
La production a pensé à Greg Mottola pour réaliser le film. À l’époque, il n’avait signé que le film indépendant, EN ROUTE VERS MANHATTAN (1996). Mais SUPERGRAVE (2007) était sur le point de sortir et à l’issue de la projection, les scénaristes et producteurs savaient qu’ils tenaient leur homme. «Ses films ont une délicatesse particulière. Il est capable d’apporter une touche indépendante à un film qui s’adresse à un large public», explique Pegg. Quant au réalisateur, il commente le concept de «personnages ordinaires face à des événements extraordinaires» développé par les scénaristes : «Simon et Nick ont créé des personnages ingénieux et intéressants, et j’apprécie aussi énormément leur travail ’acteurs. Il y a une réelle alchimie entre eux qui les rend toujours amusants à regarder.
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Je pense que ça vient du fait que ce sont de si bons potes et qu’ils se font marrer l’un l’autre le plus naturellement du monde.» À la lecture du scénario, Mottola se souvient avoir pensé : «SHAUN OF THE DEAD était un hommage aux films de zombies, HOT FUZZ, aux films d’action, et PAUL est un hommage aux films de science-fiction des années 70.
Le script éveillait en moi une grande résonance nostalgique, il était écrit du point de vue de deux fans du genre.» Mottola était le candidat idéal pour mener à bien le projet, autant pour l’aspect comique qu’en ce qui concerne les scènes d’action. À la productrice de conclure : «Nous avons obtenu le film dont nous rêvions. Greg est un réalisateur très visuel. Il a approché PAUL à la manière d’un film de Spielberg.»