Date de sortie cinéma : 31 Janvier 1996
Réalisé par :
Avec : Kevin Spacey, Brad Pitt,Gwyneth Paltrow, John Cassini, Morgan Freeman…
Origine : Etats-Unis
Durée : 2h07
Distributeur : Metropolitan
Date de sortie Bluray : 23 novembre 2010
L’histoire : L’inspecteur de police William Somerset est à six jours de la retraite. Pour sa dernière affaire, il est adjoint à son remplaçant, David Mills. L’enquête : un homme de très forte corpulence est retrouvé mort la tête dans son assiette de spaghetti, ses membres attachés aux montants d’une chaise. Mills s’occupe d’une autre affaire : un avocat a été sauvagement assassiné avec le mot « avarice » inscrit par terre. Mais ils ne vont pas tarder à comprendre que les deux crimes sont étroitement liés. En effet, le tueur semble s’inspirer des sept péchés capitaux pour commettre ses meurtres.
Caractéristiques Techniques
Edition : française – Région B
Pistes Audio : Anglais DTS-HD Master Audio 7.1, Français DTS-HD Master Audio 5.1
Sous-titres : Français
Format d’image : 2.40:1
Codec : VC-1
Résolution : 1080p
Notre Critique
David Fincher est un réalisateur de talent : on l’a bien vu dans Alien 3 ou encore The Game. Dans Seven, il excelle dans le pur style du thriller noir et arrive à nous happer dès le début de son histoire en entrant directement dans la narration avec la découverte du 1er meurtre. La rencontre entre le jeune policier ( Brad Pitt ) et le vieux futur retraité ( Morgan Freeman ) est certes peu originale, mais éveille notre sympathie au fur et à mesure que le film progresse grâce à des personnages qui gagnent en profondeur. L’ambiance générale est sombre, les couleurs froides, la pluie omniprésente, on n’est même pas surs de la ville dans laquelle l’action se situe. Tout ce mystère pour se focaliser un peu plus sur l’histoire.
Concernant les acteurs : le premier VRAI rôle de Brad Pitt où il n’est pas seulement un beau gosse, il est tout simplement magistral en jeune chien fou de flic ; Morgan Freeman, dans son quarante-deuxième film en tant qu’acteur, est tout aussi juste, en vieux cynique qui finit par faire adhérer le spectateur à sa vision très noire de la société. Comment oublier également Kevin Spacey qui, en 20 minutes, crève littéralement l’écran. Le scénario et les meurtres sont tellement maîtrisés qu’on se prend au jeu tout au long du film ; il est doté d’une histoire originale, une enquête ponctuée par les sept pêchés capitaux, laissant place à l’un des finals les plus stressants de l’histoire du cinéma.
Avec le recul, on se rend bien compte de la rareté de ce genre de film si parfait, logique de bout en bout, esthétiquement magnifique, bref, culte. Avec le Silence des Agneaux, les deux thrillers des années 90.
Les Bonus
Il vous faudra un grand nombre d’heures pour venir à bout de tous ces bonus qui enrichissent le film dans les plus petits détails, tous ces bonus sont en SD et VOST.
Commentaires audio :
– L’équipe artistique : David Fincher, Brad Pitt et Morgan Freeman
– L’histoire : Richard Dyer, Andrew Kevin Walker, Richard Francis-Bruce, Michael de Luca et David Fincher
– L’image : Darius Khondji, Arthur Max, Richard Francis-Bruce, Richard Dyer et David Fincher
– Le son :Ren Klyce, Howard Shore, Richard Dyer et David Fincher (VO)
Photographies :
– Les photos de John Doe (14min 26s) avec commentaire de Melodie McDaniel (photographe)
– La décomposition de Victor(2min 28s) avec commentaire de David Fincher
– Les photos de police (5min 38s) avec commentaire de Peter Sorel (photographe de plateau)
– Les photos de plateau (10min 47s) avec commentaire de Peter Sorel (photographe de plateau)
– Les carnets (8min 17s) avec commentaire de Clive Percy (directeur artistique) et John Sable (designer)
Séquences supplémentairesavec commentaire audio optionnel :
– Pré-générique original (7min 37s)
– Storyboard du pré-générique original (1min 31s)
– Trajet vers le meurtre “gourmandise” (1min 18s)
– “Vous avez de la monnaie ?”(23s)
– “Mon avenir ?” (2min 20s)
– Le réveil de Tracy (58s)
– Descente chez Victor (3min 56s)
– Orgueil (1min 14s)
Fins alternatives avec commentaire audio optionnel :
– Fin initiale (testée) (5min 28s)
– Storyboard de la fin alternative (non tournée) (7min 32s)
Analyse du générique de début (2min 51s) :
– 3 angles : storyboard, version intermédiaire et version définitive
– 4 pistes audio : Dolby Surround (192Kb/s), Dolby Digital 5.1 EX (448Kb/s), DTS 6.1 ES (768Kb/s), PCM stéréo 24bit/96Khz (3,1Mb/s)
– 2 commentaires audio : le concept par le créateur du générique Kyle Cooper / la bande son par Brant Biles et Robert Margouleff
La remasterisation (23min 18s) :
– Le son avec commentaire audio de Brant Biles et Robert Margouleff
– L’image avec commentaire audio de Stephen Nakamura et Evan Edelist
– L’étalonnage avec commentaire audio de Stephen Nakamura
Comparatif avant / après :
– 2 angles : master vidéo original et nouveau master vidéo
– 2 pistes sons : mix 5.1 original et nouveau mix 5.1
– Scène 1 : Arrivée sur le lieu du crime (56s)
– Scène 2 : La scène du crime(2min 23s)
– Scène 3 : Épilogue (1min 01s)
Dessins de productions avec commentaire audio (8min 56s)
Featurette (6min 40s)
Bande-annonce du film
Image
Alors qu’on a découvert le film en salles dans les années 90 avec une qualité visuelle toute relative, on l’a aussi redécouvert lors de son édition en Dvd en 2000. Attendez-vous à vous prendre une claque tant la remasterisation est ici bluffante. Ce transfert supervisé par David Fincher se découvre dès le début dans les détails qu’on avait auparavant manqué. Les noirs et les ombres omniprésents qui pouvaient gêner dans les éditions précédentes transcendent le film avec des contrastes profonds et remarquablement mis en relief. Les teintes bleutées du début du film mêlées au ton sépia de la dernière partie montrent la gestion parfaite des ambiances.
Son
Dès le générique du début, on est subjugué par la qualité sonore aussi bien pour ce qui est de la musique, qui se révèle profonde dans les graves et pointue dans les aigus, que des dialogues. La version originale est tout simplement brillante et les sons d’ambiance sont omniprésents, ils servent d’arrière plan parfait à toutes les scènes, à l’image de la pluie, pesante.
J’ai eu ce coffret à Noël. Pas encore eu le temps de le regarder (j’avais bien sur vu le film en salle à l’époque et revu à sa sorti DVD) mais votre critique me donne envie d’activer la chose…tiens, ce soir peut être même :p
C’est pas gentil de me tenter comme ca.