Après une première saison en demi teinte, The Purge revient pour 10 épisodes, et ce qui est certains c’est que les créateurs de la série ne se sont pas reposés sur leurs lauriers, et apportent du sang neuf dans l’univers de la saga. La série commence deux heures avant la fin de la purge annuelle, et pour cause, la série va prendre en contrepied la première saison et les films, et va se passer quasi intégralement entre deux nuits de purge.
C’est une nouvelle facette de l’univers qui nous est proposé, avec son lot d’idées. On citera le lendemain de purge, aussi chaotique que la nuit, avec ses urgences prises d’assaut, nettoyeurs de scènes de crimes au travail, ou encore le jour du souvenir, en mémoire aux personnes décédées. C’est aussi l’ocasion de voir comment la population contient ses pulsions et lache la pression, avec des fermes qui proposent d’abbatre du betail et même un jeu vidéo d’arcade en réalité augmenté “The Purge”.
Du coté de l’histoire, c’est à nouveau quatre sous intrigues, avec ses personnages connectés de près ou de loin, que nous allons suivre. Tout d’abord Markus, qui après avoir échappé à un triste sort, découvre que sa tête est mise à prix et que l’annonce est toujours valable pour l’année suivante. Ensuite Esme, membre de l’équipe de surveillance et d’information des nouveaux pères fondateurs, qui se rebelle contre le système suite à la découverte d’un complot issue d’un assassinat. Suite à un braquage raté, Ryan réuni son équipe pour tenter un dernier casse d’envergure. Quand à Ben, une altercation pendant la purge le fait basculer dans la folie, et il a bien du mal à contenir ses pulsions meurtrière. Quatre histoire aux genres variés, qui même si elle ne sont pas revolutionnaire et plutôt classique, se suivent avec plaisir, le rythme étant soutenu, et ce sans pour autant se passer une nuit de purge, on pointera du doigt une gestion de l’unité de temps un peu hasardeuse, car si un décompte est là pour nous rappeller que l’année s’écoule, l’impression qui est donné à l’écran est que les intrigues se déroulent sur une semaine.
Le principal reproche fait à la saison 1 était l’utilisation abusive et inutile de flashbacks, mais ici, les créateurs ont rectifié le tir. Les flashbacks sont cette fois pertinent, puisqu’il apporte un vrai plus quand à la caractérisation des personnages, ne sont pas nombreux et ne parasitent pas l’intrigue à l’inverse de l’année précédente. Le pari était osé mais il est tenu, la seconde saison de The Purge corrige les erreurs de son ainée et apporte un véritable vent de fraicheur dans l’univers de la saga. Reste à patienter jusqu’a une hypothetique saison 3, que l’on espère tout aussi efficace que celle-ci.