Sarah Michelle Gellar est décidémment habituée à ce genre de film, mais ici, contrairement aux critiques générales, on est agréablement surpris.
Voici l’histoire : Au cours d’un voyage dans son Texas natal, Joanna se retrouve dans une étrange ville déserte. Elle commence à avoir des cauchemars et des hallucinations qui vont déclencher des visions de sa propre dépression et de ses actes d’automutilation.
L’histoire est conduite comme une quête de vérité de l’héroïne, qui cher che à savoir d’ou provient son mal être et ses impressions de déja-vu. Le scénario en lui même n’est pas exceptionnel, pas de rebondissements, peu de personnages .. Mais c’est davantage la manière dont cette histoire est conduite qui retient ici toute notre attention qui se démarque ainsi des grosses ficelles habituelles du genre. Les visions du personnage, quelques fois plus ou moins brèves, sont très bien mises en scènes et feront parfois sursauter surtout grâce à une bonne utilisation de la musique et grâce à une ambiance suspense haletante et particulièrement réussie.
La fin est bien pensée, on nous laisse deviner sans expliquer clairement. C’est assez “poétique”. Un bon Thriller en fait loin de la tendance gore de ces derniers temps… Dommage que le film soit présenté plus comme un film d’horreur (Affiche, Bande Annonce ) car ce n’est pas ce qui le caractérise le mieux.
Un visuel réussi, une ambiance bien menée, des personnages attachants, une symbolique sur la féminité correctement suggérée ; The Return n’est pourtant pas le film du siècle : l’intrigue est parfois convenue et le film parfois lent et naïf. On aurait préféré une histoire un peu plus creusée et originale. Un bon moment malgré tout.
Bon dans l’ensemble , rien que pour le final pour comprendre ce film. Les décors sont très bien foutus ,film entre le ” drame et le fantastique ” beaucoup de suspens d’angoisse , ambiance mystérieuse jusqu’a la fin . Les acteurs jouent bien leur role. Le seul reproche, un peut trop lent par moment. Dans l’esprit de la maison hanté mais dans un autre style -12 ans comandor