1. Les Autres (2001) – Alejandro Amenabar
Voici un film de fantômes comme on en fait plus. Des ombres, des éclairages à la bougie, des courants d’air glacés qui nous font frissonner.. L’ambiance sombre et mystérieuse de cette grande maison nous plonge dans un malaise particulièrement mémorable. Tout y est : les portes claquent, les hurlements et le fait qu’on ne sache pas si tout ce qui est arrive est réel ou ne l’est pas.
2. 28 Semaines plus tard (2007) – Juan Carlos Fresnadillo
Vous voulez des Zombies ? Attention, ceux-là sont féroces, et en plus ils courent ! On aurait pu choisir “28 jours plus tard”, le film de Danny Boyle, mais rien que la scène d’ouverture de cette suite justifie notre choix. Un huit clos d’une dizaine de minutes où on se croit en sécurité mais finalement, les héros ne pourrons pas lutter ne contre la horde d’infectés qui sont prêts à tout pour de la chair fraîche. La profondeur et la réussite de ce film n’est plus à remettre en question tant il ouvre sur d’autres perspectives, notamment sociétales, encore plus terrifiantes.
3. La Malédiction (1976) – Richard Donner
Le Diable est partout, même dans l’esprit et le corps d’un petit garçon à qui on donnerait le bon dieu sans confession. Et c’est en jouant sur l’une de nos peurs les plus primales (avoir peur de son propre enfant) que le film joue et cela fonctionne à merveille. Il parvient en effet à nous faire ressentir une tension extrême rien qu’en montrant simplement cet enfant que l’on devine responsable des pires choses. Damien sera votre compagnon idéal pour cet Halloween, mais méfiez-vous quand même !
4. Cloverfield (2008) – Matt Reeves
Terriblement efficace et réaliste, Cloverfield met en images la peur face à l’inconnu et à l’inattendu, comme rarement au cinéma. Une introduction qui ne paye pas de mine et qui bascule très vite dans un cauchemar des plus saisissants. Mix improbable entre Friends, Godzilla et Blair Witch, Cloverfield se paye le luxe de faire référence à la littérature fantastique de Lovecraft et de rendre hommage aux grands films de monstres des années 60.
5. Trick’r Treat (2007) – Michael Dougherty
Film d’Halloween ultime, ce petit bijou est injustement passé à la trappe suite à une distribution calamiteuse en France. La faute en partie à son humour très noir et un scénario qui n’épargne pas les enfants. Se déroulant pendant les festivités d’Halloween d’une petite ville américaine, Trick’r Treat donne un nouveau souffle au genre « film à sketches » avec ses histoires imbriquées les unes aux autres et croisant toutes le chemin du démon d’Halloween, petit personnage tourmentant ceux qui ne respectent pas la tradition.
6. The Mist (2007) – Frank Darabont
Si les livres de Stephen King sont géniaux, leurs adaptations cinématographiques le sont généralement moins… Frank Darabont (La Ligne Verte, Les Evadés) échappe une fois de plus à la règle en nous offrant une belle réussite, dans le genre des « films de monstre ».
A mi-chemin entre l’horreur, le fantastique et le drame psychologique, The Mist a tout bon sur tous les points. En mettant en scène l’espace infime qui sépare la raison de la folie, il expose des phénomènes universels tout en construisant une atmosphère oppressante, exigüe, où des êtres humains forcés de cohabiter tous ensemble pour une durée indéterminée seront poussés dans leurs derniers retranchements face au cataclysme qui est en train de se produire.
7. Halloween (1978) – John Carpenter
LE film à regarder le soir du 31 Octobre. Halloween est considéré comme un classique du cinéma d’horreur, et comme l’un des films les plus influents de son époque. C’est aussi devenu l’un des films indépendants les plus rentables de l’histoire, avec un box-office de 47 000 000 $.
8. Rec (2007) – Jaume Balaguero et Paco Plaza
Un huis-clos pour Halloween, ça vous tente ? Frissons garantis ! Le cinéma espagnol n’a pas son pareil pour produire des ambiances uniques au monde où l’étrange flirte avec l’abomination absolue. Du début à la fin, [Rec] nous plonge dans une horreur sans nom, qui dépasse les limites de l’entendement. Intégralement filmé à l’épaule en caméra DV, le film distille une angoisse subtile mais diablement efficace qui ne tarde pas à se muer en peur panique et claustrophobe (surtout lors de la séquence finale, délicieusement terrifiante).
9. La Cabane dans les bois (2012) – Drew Godard
La Cabane Dans Les Bois est l’un des films d’horreur les plus surprenants de ses dernières années. Il se place directement dans le top des films « méta », conscient des codes du genre et prêt à les manipuler pour arriver à une histoire tordue mais résolument originale. Un divertissement horrifique de luxe et ludique, dissection souvent tordante des passages obligés du genre « horreur forestière », cela jusqu’à un final chaotique et complètement jouissif qui en scotchera plus d’un.
10. Ring (1997) – Hideo Nakata
Inspiré de la tradition des Yurei Eiga, films de fantômes japonais, Sadako avec sa longue chevelure noire et sa démarche spectrale en est la parfaite représentation. Il s’agit encore là d’une révolution qui a donné lieu à des suites et des remakes plus ou moins réussis. Le pitch de départ avec cette rumeur qui circule dans les cours d’école sur une vidéo maudite qui provoquerait la mort pile une semaine après l’avoir regardée est un excellent procédé scénaristique.