Top 5 Halloween de la Rédac’: Alex B

On continue notre petite sélection de films pour Halloween 2010. Aujourd’hui, c’est Alexandre qui s’y colle !

1) Trick’r Treat (Michael Dougherty, 2007)

Film d’Halloween ultime, ce petit bijou est injustement passé à la trappe suite à une distribution calamiteuse. La faute en partie à son humour très noir et un scénario qui n’épargne pas les enfants. Se déroulant pendant les festivités d’Halloween d’une petite ville américaine, “Trick’r Treat” donne un nouveau souffle au genre « film à sketches » avec ses histoires  intriquées les unes aux autres et croisant toutes le chemin du démon d’Halloween, petit personnage tourmentant ceux qui ne respecteraient pas la tradition. Rajoute à ça une direction artistique à tomber, un bestiaire foisonnant, des acteurs parfaits et tu obtiens une idée du bonheur pour tout fan d’épouvante qui se respecte.

2) Prince of Darkness (John Carpenter, 1987)

Alice Cooper au top de son look

Ce film ne fait pas l’unanimité chez les fans de Carpenter. Certains lui reproche, en vrac, l’utilisation trop appuyée d’effets gores, des clochards zombifiés avec un caméo d’Alice Cooper qui ne ferait sourire que les amateurs de rock fort, la moustache de l’un des personnages principaux ou bien le côté un peu nawak de l’histoire avec ses messages venus du futurs. Personnellement c’est tout ce que j’aime pour une soirée Halloween, ça et le côté sombre et désespéré de ce film de siège version pot d’accueil de l’antéchrist. Carpenter te donne aussi  à nouveau une leçon de cinéma en t’offrant une belle montée de tension en pleine ambiance fin du monde. En plus tu peux y retrouver Denis Dun et Victor Wung, les acteurs sino-américains qu’Hollywood employait dès qu’un scénario évoquait l’Asie dans les années 80 (ils ont d’ailleurs partagé l’affiche de quatre films plus ou moins sur le thème, de « L’année du Dragon » au « Dernier Empereur ») ainsi que Donald Pleasence (Dr Loomis dans les Halloween originaux). Si tu l’as déjà vu, reprend toi plutôt ta claque avec « L’Antre de la Folie », dernier film de sa trilogie de l’Apocalypse.

3) Dolls (Stuart Gordon, 1987)

Like a viiiirgiiiiin…

Une famille recomposée et un groupe de jeunes doivent se réfugier pour la nuit dans une vieille bâtisse perdue en pleine forêt et habitée par deux vieux bizarres. Des proprios d’autant plus flippant qu’une armée de poupées fabriquées maison occupe la plupart des pièces. Un hobby teinté de sorcellerie qui leur sert à punir les adultes qui auraient perdu leur âme d’enfant. Stuart Gordon signe là le film ultime de poupées tueuses, pas forcément très flippant mais l’atmosphère de conte sombre y est magnifiquement rendue. En plus tu peux y voir deux sosies de Madonna version années 80 profiter de l’agréable accueil de poupées tueuses particulièrement agressives.

4) Ginger Snaps (John Fawcet, 2000)

Ginger se prépare à finir à poil

L’un des meilleurs films de lycanthropes jamais réalisé. Ginger Snaps arrive à te faire oublier son budget réduit grâce à l’inventivité de son scénario et le portrait juste et touchant de deux adolescentes un peu marginales. Entre le « Loup-garou de Londres » et « Virgin Suicide », cette chronique adolescente parsemée de quelques effets gores relie montée lycanthropique et prémices de la puberté, tout en révélant au passage deux jeunes actrices complètement habitées par leurs rôles.

5) Brain Dead (Peter Jackson, 1992)

Lionel est très heureux de son Bac+5 Jardinier option tondeuse dans la face

Quoi de mieux qu’un véritable feu d’artifices d’effets gores et d’humour noir pour bien finir la soirée ? Là on touche au must du genre, cela sans dérapages dans les territoires cheap des récent splatter japonais. Peter Jackson mélange film à l’eau de rose et scènes Grand-Guignol de manière ultra-décomplexée avec cette romance perturbée par la zombification progressive d’une vieille belle-mère acariâtre mordue par un rat mutant. Rythmées par une série de scènes cultes avec son nourrisson zombies, un prêtre karatéka et l’utilisation osée d’une tondeuse à gazon, “Brain Dead” baigne aussi dans une atmosphère néozélandaise inimitable,. Bref, un indépassables du genre…

Par Alex B