Il faut bien l’avouer, en ce qui concerne les petites productions horrifiques indépendantes, autant on peut saluer l’effort de ces réalisateurs en herbe tentant de recopier leurs films cultes avec trois euros en poche, autant la vision du résultat est parfois bien douloureuse, l’amateurisme n’étant pas très drôle sur la longueur et nos yeux en viennent à saigner régulièrement.
Production indépendante italienne, ce Adam Chaplin et son proto-Ken le Survivant vengeur assorti d’un démon fait partie d’une toute autre catégorie: celle où l’anémie budgétaire est compensée par une énergie de malade mentale, un talent naissant pour les plans qui castagnent et une production value ici focalisée sur les effets “live”. Ok les effets numériques sont vraiment cheaps mais par contre cela fait longtemps qu’on n’avait pas vu de scènes aussi gores et supportées par un maquillage traditionnel de haut niveau. On se croirait presque dans le nanard culte Ricky Oh où un sosie de Bruce Lee enchaînait les scènes de bastons de plus en plus absurdes.
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News par Alex B