Face à l’exhumation frénétique de classiques et à la surexploitation de franchises, il convient de débusquer les quelques élans d’authenticité qui voient encore le jour. Tournons-nous donc vers la Turquie, pays du raki, du chiche-kebab et des toilettes étranges…
Adaptation du court-métrage éponyme de 2013, Baskin, de Can Evrenol, sera projeté en avant-première lors de l’édition 2015 du Toronto International Film Festival. Les parisiens auront quant à eux la chance de le découvrir à l’occasion de l’Etrange Festival (et on y sera !). L’œuvre suivra les dérives d’une équipe de policiers qui, appelés en renfort, découvriront les horreurs perpétrés par une secte lovecraftienne réfugiée dans les sous-sols d’un immeuble abandonné.
Citant des influences aussi réjouissantes que Clive Barker ou H.R. Giger, le jeune cinéaste promet un divertissement gore et glauque, jubilatoire et malsain. Si le résultat final est à la hauteur du trailer et des images que vous pourrez découvrir ci-dessous, préparez-vous à avaler votre slip.
Et comme disait l’illustre chanteur, Baris Manço : « Bir bakışı canlar yakar, gülüşüne cihan değer, nazo gelin ayağına takar, hal hal ».
Ne nous demandez pas ce que ça veut dire, on ne comprend rien au turc.