Films-horreur.com News … Critiques … Rumeurs … Bandes annonces : le meilleur des films d'horreur
Un peu à l’exemple du récent Stakeland ou du plus classique Vampire de John Carpenter, les émules de Dracula animant The Caretaker sont plus branchés boucherie d’êtres humains au clair de lune que romance à l’eau de rose. Comparé à d’autres productions récentes, ce côté anti-Twilight ne semble pas tenir seulement de l’astuce marketing un peu surexploitée depuis quelques années, voir la promo du dernier Underworld, annonçant le retour des “vrais vampires” alors que les créatures du film semblent toutes sorties d’un Matrix gothique,…
On s’éloigne donc à nouveau des standards romantico-kitsch liés au vampirisme pour un scénario classique mais doté d’un twist. The Caretaker se déroule dans un monde ravagé par une épidémie vampirique. Deux jeunes essayent de sauver leur couple grâce à un ultime road-trip et se retrouvent bientôt intégrés dans une petite communauté forcément peu harmonieuse (quel intérêt scénaristique si tout le monde était sympa et tolérant?) et réfugiée dans une vieille bicoque en rase-campagne. Pour survivre, le groupe a fait un deal avec un vampire bien balèze et le protège pendant le jour en échange de quoi, le descendant de Blade se charge la nuit d’exterminer tout suceur de sang qui s’approcherait de trop près.
Bien sûr ce contrat avec le démon va amener son lot de conflits moraux dans le petit groupe et d’importantes questions vont bientôt se poser: un vampire peut-il faire du baby-sitting? Est-il raisonnable de laisser ta probable future ex-copine traîner dans les alentours de la brute certes sanguinaire mais au charme indéniable? Le saucisson à l’ail est-il désormais proscrit dans la colocation?
Le trailer de ce film tourné en Australie est en tout cas assez efficace et promet un film indie à la direction artistique soignée. Ce qui est déjà pas mal vu le nombre d’horreurs qui rôdent dans les bacs des direct-to-dvd…
News par Alex B
