Train : l’interview du réalisateur

Après la bande annonce, Films-horreur.com vous propose une interview réalisée par Bloody disgusting qui a eu la chance de rencontrer le réalisateur de Train. Morceaux choisis ( c’est le cas de le dire ! ).

J’ai vu la bande annonce de “Train”, je me suis dit que ça avait l’air assez sanglant, c’est le cas ?

TRAIN est un film assez gore. Il y a des scènes qui sont difficiles à regarder, même pour moi ! Mais c’est aussi un film qui fait assez peur, car trop de films sanglants oublient de faire peur. J’espère avoir réussi à concilier les deux. Mais c’est surtout un film où on suit des personnages particuliers, du début à la fin.

Avez-vous eu des problèmes avec la censure concernant le contenu du film ?

Actuellement, le film est interdit aux mineurs, mais nous travaillons pour qu’il soit classé R ( -16ans ), c’est ce que désire le distributeur.

Quelle a été votre scène préférée à tourner ?

Surement celle de la castration. Quand l’acteur qui jouait le méchant a pris les fausses prothèses ensanglantées dans ses mains, il avait l’air encore plus horrifié que l’acteur qui devait se les faire “couper”. C’était hilarant. Je suis très fier de la manière dont ce film peut déranger.

Etait-de difficile de faire tous les effets spéciaux ?

C’était un challenge difficile mais j’avais un  groupe de personne à mes côtés capables de s’en sortir avec des solutions créatives. Chaque soir après le tournage et chaque matin avant de commencer, ils m’attiraient dans leur caravane pour me montrer les trucs sympas qu’ils avaient trouvé. Ces trucs ont l’air si vrai que c’est bizzarement extra !

A l’origine, c’était un remake de Terror Train mais ça ne l’est plus c’est ça ?

Au début nous avions l’idée de faire un remake du film de 1980, mais très vite, un scénario original s’est dessiné. Même si je suis très fan du film original, les choses ont changé aujourd’hui, on ne peut plus se permettre de faire la même chose.

Comment avez-vous cherché cette inspiration ?

J’ai fait beaucoup de recherches avant d’écrire le scénario. je savais qu’on allait tourner en Europe de l’est et je voulais mettre l’histoire dans une certaine réalité. Je voulais la fonder sur des vrais problèmes, de vrais crimes dans la région, pour que l’histoire paraisse authentique. J’ai trouvé un article sur des os humain retrouvés dans un train en Russie, et tout est parti de là.  Nous avions à coeur de garder comme centre principal du film des personnages attachants à qui on puisse d’identifier. L’actrice qui joue Alex a été parfaite,  elle découvre tout au long de l’histoire que c’est une battante.  J’ai aussi voulu utliser les lois du genre et les détourner, explorer les archétypes du film d’horreur. Par exemple, le filles se battent plus souvent que les garçons dans ce film.

Quels sont vos films d’horreur préférés et vos réalisateurs favoris ?

J’aime beaucoup le cinéma, et je peux être inspiré par toutes sortes de films : de Hiroshima mon amour jusqu’a Die Hard par exemple.  Si c’est une bonne histoire et que tu te sens connecté au personnage, peut importe quel genre de film c’est. dans l’horreur, je suis inspiré par Rosemary Baby ou encore Les Dents de la Mer, mais je pense aussi que Motel, The Descent ou <scream sont très fun. Mon filmpréféré de l’année 2008 a été l’ Orphelinat : une actrice incroyable et une histoire effrayante !

Et l’histoire du tueur ? Est-ce qu’on apprend ses motivations ? Comment êtes-vous arrivés à cette idée ?

On connaitra ses motivations. L’idée m’est venue quand on cherchais la région ou tourner. Je ne vais pas tout vous dire mais il n’y a pas qu’un tueur dans le film, et chacun d’entre eux a un caractère bien particulier. J’ai eu beaucoup de mal à trouver le bon Bad Guy ; tous ceux qui venaient au casting sonnaient faux pour moi. Alors que je recherchais des lieux de tournage en Bulgarie, j’ai trouvé un homme idéal ( mais vraiment gentil ), il a passé le casting et a été pris.

Y aura-til une suite à ce film ?

Je ne sais pas pour l’instant. J’ai laissé une ouverture à la fin du film au cas ou mais je n’en ai encore parlé à peronne.