Titre original : El Mundo Gira
Episode : Saison 4; Episode 11
Réalisé par : Tucker Gates
Ecrit par : John Shiban
Acteurs : Rubén Blades (Conrad Lozano), Mitch Pileggi (Walter Skinner), Jose Yenque, Raymond Cruz (Eladio Buente), Lillian Hurst (Flakita), Simi (Gabrielle Buente)
L’histoire
Une étrange pluie jaune est tombée sur un camp d’immigrés hispaniques, en Californie. Le corps de Maria Dorantes est retrouvé dans une flaque du mystérieux produit, le nez, les yeux et les lèvres presque entièrement rongées. La communauté évoque immédiatement El Chupacabra, une créature mexicaine populaire. Mais il s’avère également que le jeune homme qui l’accompagnait, Eladio, est soupçonné par son propre frère d’être l’assassin. Celui-ci, qui se trouvait être le petit ami de Maria, est convaincu que la jalousie a poussé son frère à commettre le crime..
Le Mythe
La légende du Chupacabra débute autour de 1992, lorsque des journaux portoricain, El Vocero< et El Nuevo Dia, commencèrent à rapporter la mort de plusieurs types d’animaux, comme des oiseaux, des chevaux et, comme son nom l’indique, des chèvres. À ce moment, le chupacabra était connu sous le nom de puisque les premières victimes ont été trouvées dans la petite ville de Moca. Au tout début, les membres d’un cultesatanique> furent suspectés d’avoir commis ces tueries au hasard, mais ensuite, les tueries s’étendirent autour de l’île, et plusieurs fermes rapportèrent la perte de vies animales. Les carcasses avaient toutes une chose en commun : chaque animal trouvé avait non pas deux, mais un seul trou dans son cou, et était vidé d’une grande partie de son sang, mais aussi parfois d’une partie de leurs organes interne.
Peu après les morts d’animaux à Porto Rico, d’autres morts furent rapportées dans d’autres pays, comme en République dominicaine, en Argentine, en Bolivie, au Chili, en Colombie, à El Salvador, à Panama, au , au Brésil, aux États-Unis et, surtout au Mexique. À Porto Rico et à Mexico, le chupacabra devint une légende urbaine. A la Martinique une légende similaire est attribuée au “lentikri”(bête diabolique sucant le sang des animaux le soir). Les histoires de chupacabras commencèrent à paraître plusieurs fois dans les nouvelles télévisées aux États-unis, et des produits dérivés tels que t-shirts et casquettes de baseball furent mis en vente.
Le chupacabra est considéré par certains comme le produit d’une hystérie collective, alors que d’autres pensent qu’il s’agit d’une piètre explication à des morts animales résultant d’attaques incompréhensibles.
Mon Avis
Comme à l’accoutumée dans la série de Chris Carter, la toile de fond de l’histoire du Chupacabra repose sur un conflit famillial. Ici, c’est la souffrance d’un homme qui transparaît et c’est d’ailleurs ce que l’épisode met ne valeur au delà même de l’aspect fantastique du mythe de Chupacabra. Le jeune homme se prend-t-ilpour la bête ou l’est-il vraiment ? On ne le saura qu’a la fin de l’épisode, en même temps que les deux enquêteurs et de la communauté mexicaine présente sur place. On note une variante quand au mythe précédmement évoqué : il n’estpas question ici de sucer le sang de chiens ou de chats, c’est la propagation d’une enzyme particulière qui cause la mort comme Scully l’explique si bien.
En substance, on pourrait interpréter cet épisode comme une critique de la société américaine, qui laisse ses immigrés et même ses voisins dans la misère. On pourrait aussi y trouver un niveau psychologique en démontrant que le “monstre” n’est finalement qu’une victime de son propre mal : si il l’inflige aux autres, il se l’inflige aussi à lui-même.